Entorse cervicale et contusion musculaire à la cage thoracique

January 21, 2020

Femme de 42 ans ayant eu un accident de voiture en novembre 2019, à la suite d’un impact latéral à plus de 60 km/heure. Transportée d’urgence à l’hôpital, il en résulte un whiplash cervical avec contusion à la cage thoracique.

Trois semaines après son accident, madame est prise en charge en physiothérapie et 15 jours plus tard, sa thérapeute en réadaptation physique lui recommande SET pour la gestion de ses douleurs au quotidien à l’extérieur de la clinique. Sa thérapeute lui a recommandé nos services car la douleur était omniprésente dans presque toutes les sphères de sa vie (AVQ, AVD, difficulté à dormir et troubles de l’humeur). Madame reçoit des traitements de physio et d’ergo 3x/semaine puis d'acupuncture 1x/semaine.


Madame présente une entorse cervicale caractérisée par une douleur constante à 5/10 à la région des trapèzes supérieurs bilatéralement. La douleur est augmentée à 7/10 par les positions tête penchée pour la lecture, faire la cuisine, et ce, pour une période de +/- 20 minutes. Elle doit prendre une pause d’environ 10 minutes avant de pouvoir poursuivre son activité. Les tâches ménagères, l’aspirateur, laver les planchers, sont à effectuer une pièce à la fois par jour seulement.


Sa douleur est décrite comme un élancement, une sensation de raideur et de tête lourde. Le sommeil est perturbé par des réveils nocturnes 2 à 3 x par nuit ce qui la rend maussade le matin au lever.


Diagnostic : Entorse cervicale et contusion musculaire à la cage thoracique

Travail : Madame est rembourreuse et est présentement en arrêt de travail depuis son accident

Médication : Madame prend seulement du Tylenol 4x/jour (ne supporte pas les AINS)


Recommandations en Électro-Thérapie Fonctionnelle faites par sa thérapeute en réadaptation physique


Liste de problématiques causées par la douleur

  • Douleur persistante
  • Difficulté à dormir
  • Troubles de l’humeur


Principaux objectifs de la patiente

  • La diminution de la douleur au quotidien dans les AVQ/AVD
  • L’amélioration de la qualité du sommeil (dormir une nuit complète)


Enseignement à domicile en Électro-Thérapie Fonctionnelle par une thérapeute SET et suivis téléphoniques



Résumé de l’enseignement initial à domicile - décembre 2019

  • Enseignement de la haute fréquence à la région cervicale bilatéralement au besoin (plusieurs fois par jour).
  • Les programmes P1, P2, P3 et P4 ont été enseignés, à faire autant au repos qu’à l’activité, surtout dans les tâches quotidiennes comme faire à manger et passer l’aspirateur. Le port de l’appareil à la ceinture ou avec le brassard et les électrodes autocollantes facilitent l’utilisation du TENS à l’activité.
  • Afin de favoriser la sécrétion d’endorphine pour améliorer le bien-être et le sommeil, l’enseignement de la basse fréquence a été fait. Étant donné que Mme vit seule, la thérapeute SET lui recommande d’appliquer les électrodes autocollantes à la cuisse (moins difficile pour une personne seule qu’à la région lombaire).
  • Mme est très satisfaite de son enseignement et voit toutes les possibilités d’activation de la fonction avec son appareil TENS.


Suivi téléphonique no 1 : 3 semaines après l’enseignement

  • Mme adore son TENS, elle l’utilise au quotidien autant au repos qu’à l’activité, 5x/jour et plus.
  • Elle l’utilise pour faire à manger, passer l’aspirateur et aller marcher à l’extérieur.
  • La douleur est toujours présente mais beaucoup moins envahissante qu’il y a 3 semaines. La sensation d’élancement et de raideur au cou est toujours présente mais moins intense.
  • Utilisation des programmes de hautes et basses fréquences en alternance au courant de la journée afin de gérer davantage sa douleur et particulièrement le « burst » tous les soirs, 1 heure avant le coucher.
  • La meilleure gestion de sa douleur a un impact sur son humeur au quotidien. Mme est encouragée et veut demander à son médecin un retour au travail lors de son prochain rendez-vous dans 10 jours.


Suivi sur les objectifs de la patiente


Objectif

  • La diminution de la douleur au quotidien dans les AVQ/AVD
  • L’amélioration de la qualité du sommeil (dormir une nuit complète)


Mise à jour

  • Douleur moyenne est passée de 5/10 à 3/10.
  • Douleur à l’activité est passée de 7/10 à 4.5/10.
  • Augmentation du temps d’activité à 45 minutes sans pause + fait maintenant 2 pièces dans la même journée.
  • Les nuits ne sont pas parfaites, mais elle se réveille maintenant en moyenne 1x/nuit.


Suivi téléphonique no 2 : 2 semaines plus tard

  • Le médecin tente un retour au travail en assignation temporaire.
  • Mme aura des tâches allégées pour débuter, et ce, 2 x 3 heures par semaine.
  • Nous encourageons Mme à utiliser son TENS au travail en haute fréquence et si nécessaire, à plusieurs reprises dans sa zone douloureuse.
  • Suivi dans 1 semaine pour valider l’utilisation adéquate de l’appareil au travail.


Suivi sur les objectifs de la patiente


Objectif

  • La diminution de la douleur au quotidien dans les AVQ/AVD
  • L’amélioration de la qualité du sommeil (dormir une nuit complète)


Mise à jour

  • La douleur de madame se maintient à 2-3/10 depuis 2 semaines
  • Rien de nouveau n’a été communiqué concernant la qualité du sommeil.


Suivi téléphonique no 3 : 1 semaine plus tard

  • Mme a utilisé son TENS en haute fréquence pour le travail et poursuit la basse fréquence tous les soirs.
  • Elle mentionne que le port du TENS à la ceinture est génial pour travailler.
  • Elle arrive à faire une bonne gestion de sa douleur et nous dit qu’elle voit une différence lorsqu’elle n’utilise pas le TENS au travail (elle l’avait oublié une journée).
  • Mme se sent encouragée de pouvoir demeurer au travail et vise une augmentation des heures de travail pour le mois prochain.


Suivi sur les objectifs de la patiente


Objectif

  • La diminution de la douleur au quotidien dans les AVQ/AVD
  • L’amélioration de la qualité du sommeil (dormir une nuit complète)


Mise à jour

  • La première semaine de retour au travail a bien été. Légère augmentation de la douleur 4/10 en fin de journée de travail, mais avoue en avoir fait un peu plus que d’habitude.
  • Rien de nouveau n’a été communiqué concernant la qualité du sommeil.


Prochaines étapes prévues

Madame nous rappellera si elle a besoin de soutien dans l’utilisation de son appareil TENS et pour sa gestion de la douleur au travail comme à la maison.

Un suivi sera effectué dans environ 4-6 semaines et annuellement, pour maximiser l’utilisation du TENS en Électro-Thérapie Fonctionnelle dans le but de maintenir un rendement fonctionnel optimal dans un contexte d’interdisciplinarité des traitements et de support au patient.


Chez SET, notre priorité est de vous accompagner en adjuvant de vos plans de traitement, en mettant l'accent sur une collaboration étroite pour maximiser l'efficacité du traitement à domicile. Nous comprenons l'importance d'une communication claire et précise pour identifier et répondre aux besoins spécifiques de chaque patiente.  


Grâce à notre outil de recommandation, nous facilitons l'établissement d'un plan de soins adapté en fonctions de vos objectifs thérapeutiques, renforçant ainsi les résultats de la réadaptation au bénéfice de vos patients.  


Pour explorer comment notre expertise en électrothérapie fonctionnelle peut enrichir votre pratique et améliorer le parcours de vos patients, nous vous invitons à communiquer avec l'un de nos experts.  


Ensemble, progressons vers une approche complète de la clinique jusqu'au domicile de vos patients pour un résultat optimal.  


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par Francois Allard 23 juin 2025
Et si la grossesse n’était pas synonyme d’inconfort? De plus en plus de femmes découvrent qu’il est possible de prévenir, comprendre et soulager les douleurs musculosquelettiques pendant la grossesse. La clé : une approche globale, proactive et individualisée… comme celle offerte en physiothérapie périnatale. Pour mieux comprendre les enjeux corporels de la grossesse et l’apport de la physiothérapie, nous avons discuté avec Karine Parent, physiothérapeute depuis 2006, spécialisée en rééducation périnéale et pelvienne, et engagée depuis plus de dix ans en clinique privée chez Kinatex Brossard. Son approche humaine, accessible et rigoureuse aide chaque année des centaines de femmes à vivre leur grossesse avec plus de confort et de confiance.
par Hélène Lamoureux 3 juin 2025
Imaginez vivre avec une douleur constante. Elle ne vous quitte jamais tout à fait. Parfois sourde, parfois vive, elle colore vos journées et hante vos nuits. Ce mal persistant vous empêche de bouger comme vous le voudriez, de travailler, de dormir, ou simplement de profiter d’un moment calme. Avec le temps, vous devenez plus fatigué, plus irritable, plus replié. Vous vous sentez seul, découragé, parfois même incompris. Et si ce n’était pas juste la douleur… mais tout ce qu’elle entraine autour? Ce scénario, qui est loin d’être rare, reflète le quotidien de nombreuses personnes aux prises avec la douleur chronique. Ce qui est moins souvent reconnu — même dans les milieux de soins — c’est à quel point la santé mentale et la douleur physique s’entrelacent. Elles interagissent, se nourrissent, et parfois, s’entremêlent dans un cercle vicieux difficile à briser. Ce lien entre douleur chronique et troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique est aujourd’hui largement documenté. Pourtant, comme le soulignent Bhatt et ses collègues (2024), « il n’y a souvent aucune reconnaissance explicite du rôle des comorbidités et de la relation bidirectionnelle entre la santé mentale et la douleur. » Les comorbidités désignent la présence simultanée de plusieurs troubles de santé qui peuvent interagir et se renforcer mutuellement. Dans ce cas précis, cela fait référence à la coexistence de la douleur chronique et des troubles mentaux. Cela signifie que, même lorsque les deux problèmes sont présents, ils sont souvent traités séparément, comme s’ils n’étaient pas liés. Et pourtant… La douleur chronique augmente le risque de développer des troubles dépressifs, anxieux ou de sommeil. Une mauvaise santé mentale, elle, peut amplifier la douleur, diminuer la tolérance physique et émotive, et nuire aux traitements. Ensemble, elles peuvent affaiblir la motivation, réduire la mobilité, altérer les relations sociales, et même compromettre le maintien en emploi. Cette combinaison, que l’on peut appeler double fardeau, est bien plus qu’une addition de symptômes : c’est un état de vulnérabilité prolongé qui demande une attention urgente. Une double peine encore trop peu reconnue Cette combinaison de douleur chronique et de détresse psychologique est souvent invisible pour l’entourage — et malheureusement aussi pour les systèmes de soins. Trop souvent, les approches thérapeutiques sont cloisonnées : d’un côté, on traite la douleur physique, de l’autre, les troubles de l’humeur, sans pont entre les deux. Pourtant, les données sont claires : ces problèmes ne sont pas juxtaposés, ils sont interconnectés. Par exemple, les personnes vivant avec un trouble bipolaire ont deux fois plus de risque de souffrir de douleur chronique que la population générale (Nicholl et al., 2014). Ces personnes sont aussi plus à risque d’exclusion sociale et professionnelle. D’ailleurs, les personnes touchées par cette double réalité contribuent à elles seules à des taux plus élevés d’absentéisme (être souvent en arrêt de travail) et de présentéisme (être au travail mais avec une efficacité diminuée). Malgré cela, comme le souligne Bhatt et al., « la douleur n’est pas normalement évaluée chez les personnes ayant des troubles de santé mentale », et l’inverse est aussi vrai : de nombreuses personnes souffrant de douleur chronique vivent avec une détresse psychologique non diagnostiquée, non reconnue… et donc non traitée. Quand la douleur et le stress deviennent nuisibles Mais que se passe-t-il lorsque ces réactions surviennent trop souvent ou persistent ? Au départ, la douleur nous aide à éviter le danger. Mais lorsque la douleur devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient un problème en soi. Imaginez un peu : la douleur qui ne cesse de revenir, même sans raison apparente, finit par envahir notre quotidien. Elle peut entraîner une fatigue intense, des troubles du sommeil, et nuire à notre humeur. Le stress, lui, peut également devenir néfaste. Si un stress aigu peut nous motiver à affronter une situation difficile, un stress prolongé peut perturber notre santé physique et mentale. Il affaiblit notre système immunitaire, provoque de l'anxiété, et peut mener à des problèmes de concentration ou de dépression. Le stress chronique est un véritable piège : il transforme un mécanisme de survie en un fardeau permanent. Quand on ne traite qu’un côté de l’équation En ignorant une des deux dimensions — mentale ou physique —, on risque des échecs thérapeutiques répétés. Un plan d’intervention qui mise uniquement sur l’activité physique, sans tenir compte d’un état dépressif, peut être mal reçu ou difficile à suivre. À l’inverse, une thérapie psychologique qui néglige une douleur persistante et invalidante peut sembler déconnectée de la réalité vécue par la personne. Ce constat peut sembler décourageant, mais il ouvre aussi la voie à des solutions. Des pistes pour sortir du cercle vicieux Briser la spirale entre douleur et santé mentale n’est pas simple, mais c’est possible. Et surtout : ce n’est pas qu’une affaire de volonté individuelle. C’est un défi collectif, clinique et sociétal. Voici quelques leviers concrets qui peuvent faire une réelle différence. 1. Penser en termes d’interactions, pas de compartiments La première étape est de reconnaître explicitement le lien entre douleur et santé mentale. Cela veut dire former les professionnels de la santé à poser les bonnes questions, à aborder les sujets sensibles sans jugement, et à utiliser des outils qui tiennent compte de l’ensemble de la personne. Par exemple, des outils à valeur pronostique qui permettent aux cliniciens en réadaptation d’identifier les facteurs biopsychosociaux qui influencent le rétablissement, y compris l’humeur, la motivation, la peur du mouvement ou le soutien social. (Tousignant-Laflamme et al., 2023) 2. Favoriser les soins intégrés et interdisciplinaires Les soins les plus efficaces sont souvent ceux qui réunissent plusieurs perspectives : la physiothérapie, la psychologie, la médecine, le travail social, etc. Ensemble, ces approches permettent d’intervenir à la fois sur le corps, le vécu émotionnel et le contexte de vie. C’est ce qu’on appelle l’approche biopsychosociale, qui vise à comprendre comment ces trois sphères interagissent chez chaque personne. Elle est particulièrement pertinente pour les gens vivant avec une douleur chronique, car leur situation ne se résume ni à une blessure, ni à un trouble mental isolé. 3. Encourager des stratégies concrètes et accessibles Des interventions simples peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être, surtout lorsqu’elles sont accompagnées et personnalisées : Exercice physique graduel et adapté Programmes de conscience corporelle (yoga, Tai Chi, respiration) Activités de relaxation ou de pleine conscience Thérapies cognitivo-comportementales pour mieux gérer la douleur et les émotions Éducation sur la douleur , pour démystifier et reprendre du pouvoir d’agir Ces approches sont encore sous-utilisées, souvent à cause du manque de formation ou de ressources, mais elles sont soutenues par la littérature scientifique. 4. Lutter activement contre la stigmatisation Trop souvent, les personnes vivant avec des douleurs chroniques ou des troubles psychologiques se sentent jugées, ignorées ou banalisées. Cette stigmatisation empêche de demander de l’aide ou d’avoir accès à des soins adéquats. (Roughan et al., 2021) Des campagnes de sensibilisation, des formations pour les intervenants et des témoignages de personnes vivant ces réalités peuvent briser l’isolement et favoriser une culture de soins plus humaine. 5. Reconnaître l’importance des rôles sociaux et du travail Le travail n’est pas qu’un moyen de gagner sa vie : il contribue à l’identité, à l’estime de soi et au lien social. Bhatt et al. rappellent que de bonnes conditions de travail peuvent avoir un effet protecteur sur la santé mentale, même en présence de douleur. Cela suppose de soutenir le retour progressif au travail, d’adapter les tâches si nécessaire, et de valoriser les autres rôles sociaux de la personne (parent, proche aidant, bénévole…). (Bhatt et al., 2024) Un regard plus large, une réponse plus humaine La douleur chronique n’est pas qu’un symptôme physique. Et la détresse psychologique ne se soigne pas uniquement par la parole. Ce sont des réalités complexes, enracinées dans le vécu, le corps, le contexte de vie. Vouloir traiter l’un sans l’autre, c’est risquer d’échouer. Mais reconnaître leur interaction, c’est ouvrir la porte à des soins plus complets, plus justes, plus efficaces. Références: · Bhatt, K., Palomares, A. C., Jutila, L., Rohde, I., Forget, P., & Societal Impact of Pain Platform (SIP). (2024). The pain and mental health comorbidity. Epidemiology and Psychiatric Sciences, 33, e46. https://doi.org/10.1017/S204579602400057X · Nicholl, B. I., Mackay, D., Cullen, B., Martin, D. J., Ul-Haq, Z., Mair, F. S., Evans, J., McIntosh, A. M., Gallagher, J., Roberts, B., Deary, I. J., Pell, J. P., & Smith, D. J. (2014). Chronic multisite pain in major depression and bipolar disorder : Cross-sectional study of 149,611 participants in UK Biobank. BMC Psychiatry, 14, 350. https://doi.org/10.1186/s12888-014-0350-4 · Roughan, W. H., Campos, A. I., García-Marín, L. M., Cuéllar-Partida, G., Lupton, M. K., Hickie, I. B., Medland, S. E., Wray, N. R., Byrne, E. M., Ngo, T. T., Martin, N. G., & Rentería, M. E. (2021). Comorbid Chronic Pain and Depression : Shared Risk Factors and Differential Antidepressant Effectiveness. Frontiers in Psychiatry, 12, 643609. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2021.643609 · Tousignant-Laflamme, Y., Houle, C., Longtin, C., Gérard, T., Lagueux, E., Perreault, K., Beaudry, H., Tétreault, P., Blanchette, M.-A., & Décary, S. (2023). Prognostic factors specific to work-related musculoskeletal disorders : An overview of recent systematic reviews. Musculoskeletal Science and Practice, 66, 102825. https://doi.org/10.1016/j.msksp.2023.102825
par Hélène Lamoureux 30 mai 2025
La douleur et le stress: deux alliés pouvant devenir des ennemis
par Annie Bélanger, T.Phys., Denis Pelletier, Fellow P.T. (O.P.P.Q), M.Sc. 8 juillet 2024
La douleur persistante peut être difficile à traiter. Parmi les nombreuses stratégies de traitement de la douleur non pharmacologiques, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) est l’une des modalités les plus appliquées.
Électrothérapie Employés
par Natalie Dzepina 3 juin 2024
Des millions de Canadiens souffrent de douleur, avec environ 1 personne sur 5 touchée par la douleur persistante. En 2018, l'absentéisme au Québec représentait 7 % du temps de travail, coûtant entre 16 et 17 milliards de dollars aux entreprises.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Vous souffrez de douleur au bas du dos? Les douleurs lombaires, aussi connues sous le nom de lombalgies, sont un problème musculosquelettique courant et récurrent tout au long de la vie.  En effet, jusqu'à 84 % des individus pourraient connaître une douleur lombaire, et environ 55 % auront au moins 10 épisodes douloureux au cours de leur vie.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Les troubles musculosquelettiques constituent une préoccupation majeure de santé publique, affectant significativement la qualité de vie des individus et générant des coûts considérables pour le système de santé. (Collette et al., 2013)
rééducation pelvienne
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 13 mars 2024
Face à la complexité et la diversité des troubles du plancher pelvien, affectant jusqu'à 47% des femmes globalement, la recherche de solutions efficaces est primordiale. Ces affections, souvent sous-diagnostiquées, ont un impact profond sur la qualité de vie, entravant le bien-être physique et mental, et peuvent mener à l'isolement social. Cet article explore des approches novatrices pour la rééducation pelvienne, en mettant un accent particulier sur l'application de l'électrothérapie à domicile. En intégrant des méthodes innovantes comme l'électrothérapie fonctionnelle, nous visons à améliorer l'accès aux soins et à offrir des stratégies personnalisées répondant aux besoins uniques de chaque femme, tout en soulignant l'importance d'une collaboration étroite entre les patientes et les professionnels de la santé pour optimiser les résultats de la rééducation pelvipérinéale.
par Natalie Dzepina 12 mars 2024
Le présentéisme, un terme encore méconnu de certains dirigeants et professionnels des ressources humaines, représente pourtant une problématique coûteuse pour les entreprises de toutes tailles. Cet article vise à démystifier ce concept, à en expliquer les coûts associés pour les organisations et à souligner l'importance d'adopter des solutions efficaces pour y remédier.
incontinence urinaire
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 11 mars 2024
Cet article explore l'incontinence urinaire post-accouchement, un problème fréquent mais souvent tabou parmi les femmes actives. Malgré l'efficacité relative des exercices de Kegel, plusieurs femmes ne les réalisent pas correctement, ce qui peut aggraver la situation. La consultation d'un professionnel en physiothérapie pelvienne est cruciale pour une rééducation adéquate. Cet article met également en lumière comment l'électrothérapie à domicile, en complément de la rééducation professionnelle, peut offrir une solution innovante pour améliorer la qualité de vie des femmes confrontées à ce défi, soulignant l'importance d'une approche bien guidée et personnalisée.