Optimiser la stimulation neuromusculaire (NMES) en réadaptation : comment, quand et pourquoi?

December 15, 2025

La stimulation neuromusculaire, largement désignée dans la littérature par l’acronyme NMES (stimulation électrique neuromusculaire), constitue une modalité couramment utilisée en réadaptation pour renforcer les muscles dont la contraction volontaire est diminuée. 

La NMES peut être utilisée dans le cadre de traitements conservateurs, ainsi qu’avant, pendant et après une intervention chirurgicale. Son principal intérêt est de pouvoir activer les unités motrices, même en présence de douleur, d’œdème ou d’inhibition neuromusculaire. 

Plusieurs muscles peuvent en bénéficier, mais le quadriceps demeure le plus étudié en raison de son rôle fonctionnel essentiel et de sa sensibilité à l’inhibition arthrogène : un réflexe protecteur qui réduit l’activation musculaire lorsqu’une articulation est irritée ou douloureuse (Watson, 2020). 


Les bases scientifiques de la NMES: un mécanisme particulier de recrutement moteur


Sur le plan neurophysiologique, la NMES stimule directement les nerfs moteurs grâce à un courant électrique appliqué à la surface de la peau. Cette stimulation contourne le contrôle volontaire et provoque une contraction musculaire en dépolarisant les axones. Contrairement au recrutement physiologique, les unités motrices de petit diamètre sont activées en premier. Elles correspondent surtout aux fibres de type I, qui sont endurantes mais moins puissantes. Avec la NMES, l’activation se fait plus rapidement au niveau d’unités motrices plus larges, associées aux fibres de type II, qui sont plus rapides et plus puissantes (Watson, 2020). Cette inversion du recrutement permet de produire une contraction efficace même lorsque l’activation volontaire est limitée par la douleur, l’inhibition arthrogène, la chirurgie ou l’immobilisation. Elle joue ainsi un rôle important dans la prévention de la perte de qualité musculaire et dans le rétablissement de la fonction lorsque l’effort volontaire est restreint. 


Au-delà des effets neurophysiologiques, la NMES peut aussi jouer un rôle motivationnel important en réadaptation. Chez un patient incapable de produire une contraction volontaire, notamment en phase préopératoire ou dans les jours suivant une chirurgie, le fait d’observer une contraction visible induite par la stimulation constitue souvent une source de réassurance et de motivation. Cette réponse musculaire objective donne au patient l’impression d’être actif dans sa récupération, même lorsque la douleur, l’œdème ou l’inhibition neuromusculaire limitent l’effort volontaire. Cette expérience peut renforcir l’engagement dans la réadaptation, diminuer l’appréhension liée au mouvement et favoriser l’adhésion au programme d’exercices. 


Temporalité optimale d’utilisation : de la période préopératoire au retour fonctionnel 


La période préopératoire 


La préhabilitation musculaire est associée à de meilleurs résultats postopératoires (Anderson et coll., 2021), et la NMES peut aider à maintenir la fonction lorsque la douleur ou l’instabilité limitent l’exercice volontaire (Watson, 2020). Bien que les preuves directes préopératoires soient encore insuffisantes, les effets observés dans la phase postopératoire précoce suggèrent qu’une stimulation électrique régulière permet de préserver la force et de réduire la perte musculaire attendue (Watson, 2020). Elle s’insère donc naturellement dans un programme de renforcement musculaire avant une opération de reconstruction ligamentaire ou une arthroplastie. 


La phase postopératoire précoce 


Les bénéfices les plus marqués de la NMES sont observés lorsqu’elle est instaurée rapidement après la chirurgie. Conley et ses collègues (2021) recommandent de l’introduire dans les deux premières semaines postopératoires, période durant laquelle l’inhibition musculaire est maximale. Une mise en œuvre précoce favorise ainsi une meilleure activation du quadriceps et accélère la récupération de la force. Dans une récente méta-analyse de Li et coll. (2025), il est recommandé de commencer la rééducation neuromusculaire dès les premiers jours suivant une opération de reconstruction du ligament croisé antérieur. Cette méthode s’avère plus efficace que si elle était mise en place plus tard. Cela met en évidence l’importance de débuter rapidement les traitements de neurostimulation musculaire pour maximiser la fonction. 


La phase intermédiaire 


Au fur et à mesure que la douleur s’estompe et que la mobilité s’améliore, la NMES se révèle être un outil précieux pour renforcer les muscles de manière volontaire. Elle permet aux patients de contracter leurs muscles à des niveaux de difficulté qu’ils ne pourraient pas atteindre seuls, favorisant ainsi le développement musculaire. Lorsqu’elle est combinée à un programme d’exercices, elle peut renforcer la force et soulager la douleur, en particulier à une fréquence de 50 à 75 Hz (Novak et coll., 2020). L’utilisation de cet exercice peut varier en fonction des objectifs à atteindre, que ce soit la force, la proprioception ou l’endurance.


La phase tardive


Dans les cas où le patient est en mesure de réaliser des exercices à haute intensité, l’utilisation de NMES se concentre davantage sur les objectifs de réadaptation spécifiques et s’adapte au mode de vie. Elle peut être utilisée pour corriger des déséquilibres persistants, et les déficiences résiduelles ou appuyer la quantification du stress mécanique lors de reprise d’activités significatives ou sportives. Ses effets sont généralement plus modestes à cette étape, mais demeurent utiles. Par exemple, la méta-analyse de Peng et ses collaborateurs (2021) rapporte des améliorations fonctionnelles modérées, mais cliniquement pertinentes après une arthroplastie totale du genou. 


Conclusion : une modalité efficace lorsqu’elle est intégrée au bon moment 


La NMES atteint son plein potentiel lorsqu’elle est rigoureusement intégrée au processus de réadaptation. En période préopératoire, elle contribue au maintien de la masse et de la qualité musculaires. Immédiatement après l’intervention, elle atténue l’inhibition neuromusculaire, facilitant ainsi la réactivation précoce du muscle ciblé. Dans les phases plus avancées de la rééducation, elle soutient le renforcement progressif, la quantification du stress mécanique et l’optimisation de la fonction musculaire. Pour assurer des effets durables, une utilisation régulière demeure essentielle, au même titre qu’un programme structuré d’exercices, puisque la répétition et l’intégration de la stimulation en autosoins en maximisent l’efficacité. Enfin, l’important corpus de données probantes portant sur le quadriceps offre un cadre de référence solide pour orienter son application clinique et peut, avec discernement, être transposé à d’autres groupes musculaires. 


Références 

 

Watson, T. (2020). Electrotherapy Evidence-Based Practice (13e éd.). Elsevier. 

 

Anderson, A. M., Comer, C., Smith, T. O., Drew, B. T., Pandit, H., Antcliff, D., Redmond, A. C., & McHugh, G. A. (2021). Consensus on pre-operative total knee replacement education and prehabilitation recommendations : A UK-based modified Delphi study. BMC Musculoskeletal Disorders, 22(1), 352. https://doi.org/10.1186/s12891-021-04160-5 

 

Conley, C. E. W., Mattacola, C. G., Jochimsen, K. N., Dressler, E. V., Lattermann, C., & Howard, J. S. (2021). A Comparison of Neuromuscular Electrical Stimulation Parameters for Postoperative Quadriceps Strength in Patients After Knee Surgery : A Systematic Review. Sports Health: A Multidisciplinary Approach, 13(2), 116‑127. https://doi.org/10.1177/1941738120964817 

 

Li, Z., Jin, L., Chen, Z., Shang, Z., Geng, Y., Tian, S., & Dong, J. (2025). Effects of Neuromuscular Electrical Stimulation on Quadriceps Femoris Muscle Strength and Knee Joint Function in Patients After ACL Surgery : A Systematic Review and Meta-analysis of Randomized Controlled Trials. Orthopaedic Journal of Sports Medicine, 13(1), 23259671241275071. https://doi.org/10.1177/23259671241275071 

 

Novak, S., Guerron, G., Zou, Z., Cheung, G., & Berteau, J.-P. (2020). New Guidelines for Electrical Stimulation Parameters in Adult Patients With Knee Osteoarthritis Based on a Systematic Review of the Current Literature. American Journal of Physical Medicine & Rehabilitation, 99(8), 682‑688. https://doi.org/10.1097/PHM.0000000000001409 

 

Peng, L., Wang, K., Zeng, Y., Wu, Y., Si, H., & Shen, B. (2021). Effect of Neuromuscular Electrical Stimulation After Total Knee Arthroplasty : A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials. Frontiers in Medicine, 8, 779019. https://doi.org/10.3389/fmed.2021.779019 


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Ce lien entre douleur chronique et troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique est aujourd’hui largement documenté. Pourtant, comme le soulignent Bhatt et ses collègues (2024), « il n’y a souvent aucune reconnaissance explicite du rôle des comorbidités et de la relation bidirectionnelle entre la santé mentale et la douleur. » Les comorbidités désignent la présence simultanée de plusieurs troubles de santé qui peuvent interagir et se renforcer mutuellement. Dans ce cas précis, cela fait référence à la coexistence de la douleur chronique et des troubles mentaux. Cela signifie que, même lorsque les deux problèmes sont présents, ils sont souvent traités séparément, comme s’ils n’étaient pas liés. Et pourtant… La douleur chronique augmente le risque de développer des troubles dépressifs, anxieux ou de sommeil. Une mauvaise santé mentale, elle, peut amplifier la douleur, diminuer la tolérance physique et émotive, et nuire aux traitements. Ensemble, elles peuvent affaiblir la motivation, réduire la mobilité, altérer les relations sociales, et même compromettre le maintien en emploi. Cette combinaison, que l’on peut appeler double fardeau, est bien plus qu’une addition de symptômes : c’est un état de vulnérabilité prolongé qui demande une attention urgente. Une double peine encore trop peu reconnue Cette combinaison de douleur chronique et de détresse psychologique est souvent invisible pour l’entourage — et malheureusement aussi pour les systèmes de soins. Trop souvent, les approches thérapeutiques sont cloisonnées : d’un côté, on traite la douleur physique, de l’autre, les troubles de l’humeur, sans pont entre les deux. Pourtant, les données sont claires : ces problèmes ne sont pas juxtaposés, ils sont interconnectés. Par exemple, les personnes vivant avec un trouble bipolaire ont deux fois plus de risque de souffrir de douleur chronique que la population générale (Nicholl et al., 2014). Ces personnes sont aussi plus à risque d’exclusion sociale et professionnelle. D’ailleurs, les personnes touchées par cette double réalité contribuent à elles seules à des taux plus élevés d’absentéisme (être souvent en arrêt de travail) et de présentéisme (être au travail mais avec une efficacité diminuée). Malgré cela, comme le souligne Bhatt et al., « la douleur n’est pas normalement évaluée chez les personnes ayant des troubles de santé mentale », et l’inverse est aussi vrai : de nombreuses personnes souffrant de douleur chronique vivent avec une détresse psychologique non diagnostiquée, non reconnue… et donc non traitée. Quand la douleur et le stress deviennent nuisibles Mais que se passe-t-il lorsque ces réactions surviennent trop souvent ou persistent ? Au départ, la douleur nous aide à éviter le danger. Mais lorsque la douleur devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient un problème en soi. Imaginez un peu : la douleur qui ne cesse de revenir, même sans raison apparente, finit par envahir notre quotidien. Elle peut entraîner une fatigue intense, des troubles du sommeil, et nuire à notre humeur. Le stress, lui, peut également devenir néfaste. Si un stress aigu peut nous motiver à affronter une situation difficile, un stress prolongé peut perturber notre santé physique et mentale. Il affaiblit notre système immunitaire, provoque de l'anxiété, et peut mener à des problèmes de concentration ou de dépression. Le stress chronique est un véritable piège : il transforme un mécanisme de survie en un fardeau permanent. Quand on ne traite qu’un côté de l’équation En ignorant une des deux dimensions — mentale ou physique —, on risque des échecs thérapeutiques répétés. Un plan d’intervention qui mise uniquement sur l’activité physique, sans tenir compte d’un état dépressif, peut être mal reçu ou difficile à suivre. À l’inverse, une thérapie psychologique qui néglige une douleur persistante et invalidante peut sembler déconnectée de la réalité vécue par la personne. Ce constat peut sembler décourageant, mais il ouvre aussi la voie à des solutions. Des pistes pour sortir du cercle vicieux Briser la spirale entre douleur et santé mentale n’est pas simple, mais c’est possible. Et surtout : ce n’est pas qu’une affaire de volonté individuelle. C’est un défi collectif, clinique et sociétal. Voici quelques leviers concrets qui peuvent faire une réelle différence. 1. Penser en termes d’interactions, pas de compartiments La première étape est de reconnaître explicitement le lien entre douleur et santé mentale. Cela veut dire former les professionnels de la santé à poser les bonnes questions, à aborder les sujets sensibles sans jugement, et à utiliser des outils qui tiennent compte de l’ensemble de la personne. Par exemple, des outils à valeur pronostique qui permettent aux cliniciens en réadaptation d’identifier les facteurs biopsychosociaux qui influencent le rétablissement, y compris l’humeur, la motivation, la peur du mouvement ou le soutien social. (Tousignant-Laflamme et al., 2023) 2. Favoriser les soins intégrés et interdisciplinaires Les soins les plus efficaces sont souvent ceux qui réunissent plusieurs perspectives : la physiothérapie, la psychologie, la médecine, le travail social, etc. Ensemble, ces approches permettent d’intervenir à la fois sur le corps, le vécu émotionnel et le contexte de vie. C’est ce qu’on appelle l’approche biopsychosociale, qui vise à comprendre comment ces trois sphères interagissent chez chaque personne. Elle est particulièrement pertinente pour les gens vivant avec une douleur chronique, car leur situation ne se résume ni à une blessure, ni à un trouble mental isolé. 3. Encourager des stratégies concrètes et accessibles Des interventions simples peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être, surtout lorsqu’elles sont accompagnées et personnalisées : Exercice physique graduel et adapté Programmes de conscience corporelle (yoga, Tai Chi, respiration) Activités de relaxation ou de pleine conscience Thérapies cognitivo-comportementales pour mieux gérer la douleur et les émotions Éducation sur la douleur , pour démystifier et reprendre du pouvoir d’agir Ces approches sont encore sous-utilisées, souvent à cause du manque de formation ou de ressources, mais elles sont soutenues par la littérature scientifique. 4. Lutter activement contre la stigmatisation Trop souvent, les personnes vivant avec des douleurs chroniques ou des troubles psychologiques se sentent jugées, ignorées ou banalisées. Cette stigmatisation empêche de demander de l’aide ou d’avoir accès à des soins adéquats. (Roughan et al., 2021) Des campagnes de sensibilisation, des formations pour les intervenants et des témoignages de personnes vivant ces réalités peuvent briser l’isolement et favoriser une culture de soins plus humaine. 5. Reconnaître l’importance des rôles sociaux et du travail Le travail n’est pas qu’un moyen de gagner sa vie : il contribue à l’identité, à l’estime de soi et au lien social. Bhatt et al. rappellent que de bonnes conditions de travail peuvent avoir un effet protecteur sur la santé mentale, même en présence de douleur. Cela suppose de soutenir le retour progressif au travail, d’adapter les tâches si nécessaire, et de valoriser les autres rôles sociaux de la personne (parent, proche aidant, bénévole…). (Bhatt et al., 2024) Un regard plus large, une réponse plus humaine La douleur chronique n’est pas qu’un symptôme physique. Et la détresse psychologique ne se soigne pas uniquement par la parole. Ce sont des réalités complexes, enracinées dans le vécu, le corps, le contexte de vie. Vouloir traiter l’un sans l’autre, c’est risquer d’échouer. Mais reconnaître leur interaction, c’est ouvrir la porte à des soins plus complets, plus justes, plus efficaces. Références: · Bhatt, K., Palomares, A. C., Jutila, L., Rohde, I., Forget, P., & Societal Impact of Pain Platform (SIP). (2024). The pain and mental health comorbidity. Epidemiology and Psychiatric Sciences, 33, e46. https://doi.org/10.1017/S204579602400057X · Nicholl, B. I., Mackay, D., Cullen, B., Martin, D. J., Ul-Haq, Z., Mair, F. S., Evans, J., McIntosh, A. M., Gallagher, J., Roberts, B., Deary, I. J., Pell, J. P., & Smith, D. J. (2014). Chronic multisite pain in major depression and bipolar disorder : Cross-sectional study of 149,611 participants in UK Biobank. BMC Psychiatry, 14, 350. https://doi.org/10.1186/s12888-014-0350-4 · Roughan, W. H., Campos, A. I., García-Marín, L. M., Cuéllar-Partida, G., Lupton, M. K., Hickie, I. B., Medland, S. E., Wray, N. R., Byrne, E. M., Ngo, T. T., Martin, N. G., & Rentería, M. E. (2021). Comorbid Chronic Pain and Depression : Shared Risk Factors and Differential Antidepressant Effectiveness. Frontiers in Psychiatry, 12, 643609. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2021.643609 · Tousignant-Laflamme, Y., Houle, C., Longtin, C., Gérard, T., Lagueux, E., Perreault, K., Beaudry, H., Tétreault, P., Blanchette, M.-A., & Décary, S. (2023). Prognostic factors specific to work-related musculoskeletal disorders : An overview of recent systematic reviews. Musculoskeletal Science and Practice, 66, 102825. https://doi.org/10.1016/j.msksp.2023.102825
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