La douleur et le stress: deux alliés pouvant devenir des ennemis

May 30, 2025

La douleur et le stress: deux alliés pouvant devenir des ennemis

La douleur et le stress font partie de notre quotidien, mais savez-vous qu'ils peuvent à la fois nous protéger et nous nuire ? Ces deux réactions naturelles de notre corps jouent un rôle fondamental dans notre survie en nous alertant face aux dangers. Pourtant, quand ils deviennent chroniques, ils peuvent sérieusement affecter notre qualité de vie. Cet article explore comment ces mécanismes fonctionnent à court terme pour nous aider, mais aussi comment, s'ils persistent, ils peuvent devenir des ennemis redoutables pour notre santé physique et mentale.


Douleur et stress : des mécanismes essentiels à la survie


La douleur et le stress ne sont pas de simples sensations désagréables. En réalité, ils sont des réponses biologiques conçues pour nous protéger. La douleur est un signal d'alarme, déclenché par le corps dès qu’il perçoit un danger : une coupure, une brûlure, ou un malaise. Elle nous avertit qu'il est temps d'agir pour éviter une blessure plus grave. De son côté, le stress prépare notre organisme à faire face à une menace, qu’elle soit physique (comme fuir un danger) ou psychologique (comme passer un examen important).

Dans leurs formes aiguës, la douleur et le stress sont donc bénéfiques : ils nous alertent et nous poussent à réagir pour nous protéger.


Quand la douleur et le stress deviennent nuisibles


Mais que se passe-t-il lorsque ces réactions surviennent trop souvent ou persistent ? Au départ, la douleur nous aide à éviter le danger. Mais lorsque la douleur devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient un problème en soi. Imaginez un peu : la douleur qui ne cesse de revenir, même sans raison apparente, finit par envahir notre quotidien. Elle peut entraîner une fatigue intense, des troubles du sommeil, et nuire à notre humeur.


Le stress, lui, peut également devenir néfaste. Si un stress aigu peut nous motiver à affronter une situation difficile, un stress prolongé peut perturber notre santé physique et mentale. Il affaiblit notre système immunitaire, provoque de l'anxiété, et peut mener à des problèmes de concentration ou de dépression. Le stress chronique est un véritable piège : il transforme un mécanisme de survie en un fardeau permanent.


Quand le stress amplifie la douleur et vice-versa


Lorsqu'on est stressé, notre cerveau se met en mode "urgence". Il libère des hormones comme l'adrénaline, qui nous préparent à l'action. Paradoxalement, dans un contexte de stress aigu, on peut même ressentir moins de douleur – c'est ce que l'on appelle l'effet de "dissociation". Mais à long terme, le stress provoque des changements dans le fonctionnement du cerveau. Il rend certaines zones du cerveau plus sensibles, notamment celles qui régulent la douleur.

C'est là que la douleur et le stress forment un cercle vicieux : plus vous êtes stressé, plus la douleur devient forte et persistante, et plus la douleur persiste, plus vous vous sentez stressé. Ce phénomène, appelé "sensibilisation centrale", peut faire en sorte que des douleurs modérées deviennent intenses et difficiles à gérer.

Le stress ne touche pas seulement le corps ; il a aussi un impact profond sur notre moral. L'anxiété et la dépression, des conséquences courantes du stress prolongé, rendent la douleur encore plus difficile à supporter. Un esprit stressé est plus susceptible de percevoir la douleur de manière amplifiée. À l'inverse, une personne en bonne santé mentale est mieux équipée pour gérer la douleur, même lorsqu'elle est présente.

Des études montrent que les personnes qui subissent un stress important au travail ou à la maison ont plus de risques de souffrir de douleurs chroniques. En effet, un stress constant peut altérer la manière dont le cerveau perçoit la douleur, rendant certaines affections plus graves que ce qu'elles sont réellement.


Briser le cercle vicieux : passer en mode solution


Bien que la douleur et le stress soient des mécanismes de survie nécessaires à court terme, il existe des moyens efficaces de les gérer avant qu'ils ne deviennent un problème. Voici quelques stratégies simples pour briser ce cercle vicieux :

  • Trouver des méthodes pour diminuer l’intensité de la douleur, qu’elles soient pharmacologiques ou non pharmacologiques.
  • Pratiquer des techniques de relaxation : la méditation, la respiration profonde et le yoga peuvent aider à réduire les niveaux de stress et à apaiser le système nerveux.
  • Faire de l'exercice régulièrement : l'activité physique libère des endorphines, des hormones du bien-être, qui agissent comme un analgésique naturel.
  • Chercher du soutien : parler à un proche ou à un professionnel de la santé mentale peut vous aider à mieux comprendre et à gérer votre stress.
  • Adopter une hygiène de vie saine : bien manger, dormir suffisamment et éviter les substances comme l'alcool ou la caféine en excès peut réduire l'impact du stress et de la douleur.


Conclusion


 La douleur et le stress, bien qu'indispensables à notre survie à court terme, peuvent rapidement devenir des ennemis redoutables lorsqu'ils sont chroniques. En comprenant mieux ces mécanismes et en adoptant des stratégies pour les gérer, nous pouvons briser leur pouvoir nuisible sur notre corps et notre esprit. Ne laissez pas la douleur et le stress vous dominer : prenez le contrôle de votre bien-être et apprenez à les gérer pour mener une vie plus saine et plus équilibrée.


Références:

Bhatt, K., Palomares, A. C., Jutila, L., Rohde, I., Forget, P., & Societal Impact of Pain Platform (SIP). (2024). The pain and mental health comorbidity. Epidemiology and Psychiatric Sciences, 33, e46. https://doi.org/10.1017/S204579602400057X

Chen, T., Wang, J., Wang, Y.-Q., & Chu, Y.-X. (2022). Current Understanding of the Neural Circuitry in the Comorbidity of Chronic Pain and Anxiety. Neural Plasticity, 2022, 4217593. https://doi.org/10.1155/2022/4217593

Demyttenaere, K., Bruffaerts, R., Lee, S., Posada-Villa, J., Kovess, V., Angermeyer, M. C., Levinson, D., De Girolamo, G., Nakane, H., Mneimneh, Z., Lara, C., De Graaf, R., Scott, K. M., Gureje, O., Stein, D. J., Haro, J. M., Bromet, E. J., Kessler, R. C., Alonso, J., & Von Korff, M. (2007). Mental disorders among persons with chronic back or neck pain : Results from the world mental health surveys. Pain, 129(3), 332‑342. https://doi.org/10.1016/j.pain.2007.01.022

Johnston-Devin, C., Mulvogue, J., Kornhaber, R., McLean, L., & Cleary, M. (2023). Pain and Mental Health. Issues in Mental Health Nursing, 44(1), 79‑82. https://doi.org/10.1080/01612840.2021.2024309

Lamm, C., Decety, J., & Singer, T. (2011). Meta-analytic evidence for common and distinct neural networks associated with directly experienced pain and empathy for pain. NeuroImage, 54(3), 2492‑2502. https://doi.org/10.1016/j.neuroimage.2010.10.014

Marin, M.-F., & Lupien, S. (2019). Douleur, stress et cerveau : Un phénomène complexe! 20.

Pinheiro, M. B., Ferreira, M. L., Refshauge, K., Ordoñana, J. R., Machado, G. C., Prado, L. R., Maher, C. G., & Ferreira, P. H. (2015). Symptoms of Depression and Risk of New Episodes of Low Back Pain : A Systematic Review and Meta‐Analysis. Arthritis Care & Research, 67(11), 1591‑1603. https://doi.org/10.1002/acr.22619


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par Hélène Lamoureux 3 juin 2025
Imaginez vivre avec une douleur constante. Elle ne vous quitte jamais tout à fait. Parfois sourde, parfois vive, elle colore vos journées et hante vos nuits. Ce mal persistant vous empêche de bouger comme vous le voudriez, de travailler, de dormir, ou simplement de profiter d’un moment calme. Avec le temps, vous devenez plus fatigué, plus irritable, plus replié. Vous vous sentez seul, découragé, parfois même incompris. Et si ce n’était pas juste la douleur… mais tout ce qu’elle entraine autour? Ce scénario, qui est loin d’être rare, reflète le quotidien de nombreuses personnes aux prises avec la douleur chronique. Ce qui est moins souvent reconnu — même dans les milieux de soins — c’est à quel point la santé mentale et la douleur physique s’entrelacent. Elles interagissent, se nourrissent, et parfois, s’entremêlent dans un cercle vicieux difficile à briser. Ce lien entre douleur chronique et troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique est aujourd’hui largement documenté. Pourtant, comme le soulignent Bhatt et ses collègues (2024), « il n’y a souvent aucune reconnaissance explicite du rôle des comorbidités et de la relation bidirectionnelle entre la santé mentale et la douleur. » Les comorbidités désignent la présence simultanée de plusieurs troubles de santé qui peuvent interagir et se renforcer mutuellement. Dans ce cas précis, cela fait référence à la coexistence de la douleur chronique et des troubles mentaux. Cela signifie que, même lorsque les deux problèmes sont présents, ils sont souvent traités séparément, comme s’ils n’étaient pas liés. Et pourtant… La douleur chronique augmente le risque de développer des troubles dépressifs, anxieux ou de sommeil. Une mauvaise santé mentale, elle, peut amplifier la douleur, diminuer la tolérance physique et émotive, et nuire aux traitements. Ensemble, elles peuvent affaiblir la motivation, réduire la mobilité, altérer les relations sociales, et même compromettre le maintien en emploi. Cette combinaison, que l’on peut appeler double fardeau, est bien plus qu’une addition de symptômes : c’est un état de vulnérabilité prolongé qui demande une attention urgente. Une double peine encore trop peu reconnue Cette combinaison de douleur chronique et de détresse psychologique est souvent invisible pour l’entourage — et malheureusement aussi pour les systèmes de soins. Trop souvent, les approches thérapeutiques sont cloisonnées : d’un côté, on traite la douleur physique, de l’autre, les troubles de l’humeur, sans pont entre les deux. Pourtant, les données sont claires : ces problèmes ne sont pas juxtaposés, ils sont interconnectés. Par exemple, les personnes vivant avec un trouble bipolaire ont deux fois plus de risque de souffrir de douleur chronique que la population générale (Nicholl et al., 2014). Ces personnes sont aussi plus à risque d’exclusion sociale et professionnelle. D’ailleurs, les personnes touchées par cette double réalité contribuent à elles seules à des taux plus élevés d’absentéisme (être souvent en arrêt de travail) et de présentéisme (être au travail mais avec une efficacité diminuée). Malgré cela, comme le souligne Bhatt et al., « la douleur n’est pas normalement évaluée chez les personnes ayant des troubles de santé mentale », et l’inverse est aussi vrai : de nombreuses personnes souffrant de douleur chronique vivent avec une détresse psychologique non diagnostiquée, non reconnue… et donc non traitée. Quand la douleur et le stress deviennent nuisibles Mais que se passe-t-il lorsque ces réactions surviennent trop souvent ou persistent ? Au départ, la douleur nous aide à éviter le danger. Mais lorsque la douleur devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient un problème en soi. Imaginez un peu : la douleur qui ne cesse de revenir, même sans raison apparente, finit par envahir notre quotidien. Elle peut entraîner une fatigue intense, des troubles du sommeil, et nuire à notre humeur. Le stress, lui, peut également devenir néfaste. Si un stress aigu peut nous motiver à affronter une situation difficile, un stress prolongé peut perturber notre santé physique et mentale. Il affaiblit notre système immunitaire, provoque de l'anxiété, et peut mener à des problèmes de concentration ou de dépression. Le stress chronique est un véritable piège : il transforme un mécanisme de survie en un fardeau permanent. Quand on ne traite qu’un côté de l’équation En ignorant une des deux dimensions — mentale ou physique —, on risque des échecs thérapeutiques répétés. Un plan d’intervention qui mise uniquement sur l’activité physique, sans tenir compte d’un état dépressif, peut être mal reçu ou difficile à suivre. À l’inverse, une thérapie psychologique qui néglige une douleur persistante et invalidante peut sembler déconnectée de la réalité vécue par la personne. Ce constat peut sembler décourageant, mais il ouvre aussi la voie à des solutions. Des pistes pour sortir du cercle vicieux Briser la spirale entre douleur et santé mentale n’est pas simple, mais c’est possible. Et surtout : ce n’est pas qu’une affaire de volonté individuelle. C’est un défi collectif, clinique et sociétal. Voici quelques leviers concrets qui peuvent faire une réelle différence. 1. Penser en termes d’interactions, pas de compartiments La première étape est de reconnaître explicitement le lien entre douleur et santé mentale. Cela veut dire former les professionnels de la santé à poser les bonnes questions, à aborder les sujets sensibles sans jugement, et à utiliser des outils qui tiennent compte de l’ensemble de la personne. Par exemple, des outils à valeur pronostique qui permettent aux cliniciens en réadaptation d’identifier les facteurs biopsychosociaux qui influencent le rétablissement, y compris l’humeur, la motivation, la peur du mouvement ou le soutien social. (Tousignant-Laflamme et al., 2023) 2. Favoriser les soins intégrés et interdisciplinaires Les soins les plus efficaces sont souvent ceux qui réunissent plusieurs perspectives : la physiothérapie, la psychologie, la médecine, le travail social, etc. Ensemble, ces approches permettent d’intervenir à la fois sur le corps, le vécu émotionnel et le contexte de vie. C’est ce qu’on appelle l’approche biopsychosociale, qui vise à comprendre comment ces trois sphères interagissent chez chaque personne. Elle est particulièrement pertinente pour les gens vivant avec une douleur chronique, car leur situation ne se résume ni à une blessure, ni à un trouble mental isolé. 3. Encourager des stratégies concrètes et accessibles Des interventions simples peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être, surtout lorsqu’elles sont accompagnées et personnalisées : Exercice physique graduel et adapté Programmes de conscience corporelle (yoga, Tai Chi, respiration) Activités de relaxation ou de pleine conscience Thérapies cognitivo-comportementales pour mieux gérer la douleur et les émotions Éducation sur la douleur , pour démystifier et reprendre du pouvoir d’agir Ces approches sont encore sous-utilisées, souvent à cause du manque de formation ou de ressources, mais elles sont soutenues par la littérature scientifique. 4. Lutter activement contre la stigmatisation Trop souvent, les personnes vivant avec des douleurs chroniques ou des troubles psychologiques se sentent jugées, ignorées ou banalisées. Cette stigmatisation empêche de demander de l’aide ou d’avoir accès à des soins adéquats. (Roughan et al., 2021) Des campagnes de sensibilisation, des formations pour les intervenants et des témoignages de personnes vivant ces réalités peuvent briser l’isolement et favoriser une culture de soins plus humaine. 5. Reconnaître l’importance des rôles sociaux et du travail Le travail n’est pas qu’un moyen de gagner sa vie : il contribue à l’identité, à l’estime de soi et au lien social. Bhatt et al. rappellent que de bonnes conditions de travail peuvent avoir un effet protecteur sur la santé mentale, même en présence de douleur. Cela suppose de soutenir le retour progressif au travail, d’adapter les tâches si nécessaire, et de valoriser les autres rôles sociaux de la personne (parent, proche aidant, bénévole…). (Bhatt et al., 2024) Un regard plus large, une réponse plus humaine La douleur chronique n’est pas qu’un symptôme physique. Et la détresse psychologique ne se soigne pas uniquement par la parole. Ce sont des réalités complexes, enracinées dans le vécu, le corps, le contexte de vie. Vouloir traiter l’un sans l’autre, c’est risquer d’échouer. Mais reconnaître leur interaction, c’est ouvrir la porte à des soins plus complets, plus justes, plus efficaces. Références: · Bhatt, K., Palomares, A. C., Jutila, L., Rohde, I., Forget, P., & Societal Impact of Pain Platform (SIP). (2024). The pain and mental health comorbidity. Epidemiology and Psychiatric Sciences, 33, e46. https://doi.org/10.1017/S204579602400057X · Nicholl, B. I., Mackay, D., Cullen, B., Martin, D. J., Ul-Haq, Z., Mair, F. S., Evans, J., McIntosh, A. M., Gallagher, J., Roberts, B., Deary, I. J., Pell, J. P., & Smith, D. J. (2014). Chronic multisite pain in major depression and bipolar disorder : Cross-sectional study of 149,611 participants in UK Biobank. BMC Psychiatry, 14, 350. https://doi.org/10.1186/s12888-014-0350-4 · Roughan, W. H., Campos, A. I., García-Marín, L. M., Cuéllar-Partida, G., Lupton, M. K., Hickie, I. B., Medland, S. E., Wray, N. R., Byrne, E. M., Ngo, T. T., Martin, N. G., & Rentería, M. E. (2021). Comorbid Chronic Pain and Depression : Shared Risk Factors and Differential Antidepressant Effectiveness. Frontiers in Psychiatry, 12, 643609. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2021.643609 · Tousignant-Laflamme, Y., Houle, C., Longtin, C., Gérard, T., Lagueux, E., Perreault, K., Beaudry, H., Tétreault, P., Blanchette, M.-A., & Décary, S. (2023). Prognostic factors specific to work-related musculoskeletal disorders : An overview of recent systematic reviews. Musculoskeletal Science and Practice, 66, 102825. https://doi.org/10.1016/j.msksp.2023.102825
par Annie Bélanger 30 avril 2025
La réadaptation après une blessure ou une chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA) peut représenter un défi majeur pour les professionnels de la santé, qui doivent aider les patients à restaurer rapidement la force musculaire et la fonction du genou.
par Annie Bélanger, T.Phys., Denis Pelletier, Fellow P.T. (O.P.P.Q), M.Sc. 8 juillet 2024
La douleur persistante peut être difficile à traiter. Parmi les nombreuses stratégies de traitement de la douleur non pharmacologiques, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) est l’une des modalités les plus appliquées.
Électrothérapie Employés
par Natalie Dzepina 3 juin 2024
Des millions de Canadiens souffrent de douleur, avec environ 1 personne sur 5 touchée par la douleur persistante. En 2018, l'absentéisme au Québec représentait 7 % du temps de travail, coûtant entre 16 et 17 milliards de dollars aux entreprises.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Vous souffrez de douleur au bas du dos? Les douleurs lombaires, aussi connues sous le nom de lombalgies, sont un problème musculosquelettique courant et récurrent tout au long de la vie.  En effet, jusqu'à 84 % des individus pourraient connaître une douleur lombaire, et environ 55 % auront au moins 10 épisodes douloureux au cours de leur vie.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Les troubles musculosquelettiques constituent une préoccupation majeure de santé publique, affectant significativement la qualité de vie des individus et générant des coûts considérables pour le système de santé. (Collette et al., 2013)
rééducation pelvienne
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 13 mars 2024
Face à la complexité et la diversité des troubles du plancher pelvien, affectant jusqu'à 47% des femmes globalement, la recherche de solutions efficaces est primordiale. Ces affections, souvent sous-diagnostiquées, ont un impact profond sur la qualité de vie, entravant le bien-être physique et mental, et peuvent mener à l'isolement social. Cet article explore des approches novatrices pour la rééducation pelvienne, en mettant un accent particulier sur l'application de l'électrothérapie à domicile. En intégrant des méthodes innovantes comme l'électrothérapie fonctionnelle, nous visons à améliorer l'accès aux soins et à offrir des stratégies personnalisées répondant aux besoins uniques de chaque femme, tout en soulignant l'importance d'une collaboration étroite entre les patientes et les professionnels de la santé pour optimiser les résultats de la rééducation pelvipérinéale.
par Natalie Dzepina 12 mars 2024
Le présentéisme, un terme encore méconnu de certains dirigeants et professionnels des ressources humaines, représente pourtant une problématique coûteuse pour les entreprises de toutes tailles. Cet article vise à démystifier ce concept, à en expliquer les coûts associés pour les organisations et à souligner l'importance d'adopter des solutions efficaces pour y remédier.
incontinence urinaire
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 11 mars 2024
Cet article explore l'incontinence urinaire post-accouchement, un problème fréquent mais souvent tabou parmi les femmes actives. Malgré l'efficacité relative des exercices de Kegel, plusieurs femmes ne les réalisent pas correctement, ce qui peut aggraver la situation. La consultation d'un professionnel en physiothérapie pelvienne est cruciale pour une rééducation adéquate. Cet article met également en lumière comment l'électrothérapie à domicile, en complément de la rééducation professionnelle, peut offrir une solution innovante pour améliorer la qualité de vie des femmes confrontées à ce défi, soulignant l'importance d'une approche bien guidée et personnalisée.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 26 septembre 2023
Mon nom est Marie-Pierre Fournier. Je suis technologue en physiothérapie depuis huit ans et propriétaire d’une clinique depuis presque trois ans.