Optimiser le traitement des douleurs lombaires : L'approche de l'électrothérapie fonctionnelle

May 27, 2024

Les troubles musculosquelettiques constituent une préoccupation majeure de santé publique, affectant significativement la qualité de vie des individus et générant des coûts considérables pour le système de santé. (Collette et al., 2013) 

Parmi ces affections, les douleurs lombaires occupent une place importante. En effet, sa prévalence à vie est estimée à 84 %, et environ 55 % des patients auront au moins 10 épisodes au cours de leur vie. (Donelson et al., 2012) Avec une prévalence ponctuelle d'environ 25 %, les lombalgies chroniques constituent un fardeau de santé majeur et sont classées comme la pathologie la plus handicapante en termes de charge mondiale de morbidité.


Avec une prévalence aussi élevée, elle représente également notre principale clientèle lors de blessures musculosquelettiques. Dans ce contexte, il est essentiel d'adopter des approches efficaces et holistiques pour la gestion de la douleur, notamment en favorisant l'autogestion. (Tousignant-Laflamme et al., 2017) 


Naviguer dans le labyrinthe des preuves. 


Selon une revue systématique des guides de pratique clinique pour la prise en charge des troubles musculosquelettiques et de la lombalgie, les soins offerts doivent être centrés sur le patient, c’est-à-dire, mettre le patient au cœur de la prise en charge médicale. (Lin et al., 2020) C’est un principe de base.


Cela signifie que les soins doivent tenir compte de la situation unique de chaque patient, utiliser une communication claire et impliquer le patient dans une prise de décision partagés concernant sa prise en charge. Selon dix guides de pratique clinique, cette éducation vise à encourager l'autogestion et/ou à informer et rassurer les patients sur leur condition, y compris sur des aspects tels que le pronostic et les aspects psychosociaux.


Dans toutes les directives, cette éducation ou information est considérée comme faisant partie intégrante des soins, en complément à des approches actives par l'activité physique, les exercices et d'autres traitements. (Lin et al., 2020) 


Repenser l'Utilisation du TENS en approche active : L'Électrothérapie Fonctionnelle 

 

Comment orienter vers une pratique fondée sur les données probantes et encourager l'autogestion par une approche active tout en soulageant la douleur ? Les approches pharmacologiques sont-elles la seule solution ? Nous disposons d'un outil efficace pour la gestion de la douleur en physiothérapie : la stimulation transcutanée des nerfs (TENS).


Pourquoi ne pas l'intégrer dans un cadre d'électrothérapie fonctionnelle ? Cette utilisation permet au patient d’intégrer l’électrothérapie aux activités de la vie quotidienne et domestique ainsi qu’aux exercices, dans le but d’atteindre un rendement fonctionnel optimal. C'est une modalité intégrée au sein d'une pratique fondée sur les données probantes. 

 

Le TENS devrait être considéré comme un complément aux soins standard pour le soulagement de la douleur lombaire , car il peut être une proposition simple et rentable puisqu'il peut être auto-administré régulièrement à domicile ou pendant les activités quotidiennes (Johnson et al., 2022 ; Travers et al., 2020 ; C. G. T. Vance et al., 2022). Pour garantir une autogestion efficace, des conseils et une éducation dispensée par un professionnel de la physiothérapie devraient être fournis, pomouvant l'autonomie du patient tout en tenant compte de ses besoins biopsychosociaux, de la dosimétrie et de la posologie adaptées aux signes, symptômes et pronostics (Travers et al., 2020 ; C. G. T. Vance et al., 2022).


Les comportements cognitifs mal adaptatés des patients et les schémas d'activité doivent aussi être pris en considération lors de l'éducation des patients, dans le but les guider vers une exposition progressive aux activités avec l'utilisation du TENS. Par exemple, les patients présentant une kinésiophobie ou des tendances à l'évitement devraient incorporer le TENS pendant l'exposition graduelle fonctionnelle, tandis que ceux présentant des schémas comportementaux persistants pourraient nécessiter une éducation supplémentaire sur la conscience de la tâche et l'utiliser pendant de courtes périodes de repos. C'est de combiner des approches basées sur les données probantes, en impliquant le patient dans son autogestion à domicile et en favorisant des stratégies de gestion de douleur sans effets indésirables. 


“Le TENS devrait être systématiquement envisagé dans le processus de décision et dans l’élaboration de protocoles de soins pour lutter contre la douleur, particulièrement à domicile. En effet, lorsqu’il est bien appliqué, il est sécuritaire et peut être très efficace pour soulager la douleur afin de limiter le recours aux options plus risquées.” (Larochelle, 2017) 

 

Lorsqu'il est utilisé de manière appropriée et conformément aux directives sur la douleur chronique, le TENS peut maximiser son efficacité pour les patients ayant besoin d'outils de gestion de la douleur pour améliorer leurs capacités fonctionnelles dans les tâches quotidiennes, les tâches ménagères et le travail. Il est de notre responsabilité d'équiper et d'éduquer les patients avec les outils nécessaires et l'éducation sur l'utilisation appropriée.


Adapter notre approche éducative à leur contexte, à leurs besoins et à leurs objectifs en les autonomisant pour prendre en charge leur parcours de gestion de la douleur ne consiste pas seulement à leur fournir des outils et des techniques ; il s'agit de leur inculquer la confiance et l'autonomie nécessaires pour naviguer sur leur propre chemin vers la gestion de la douleur. 


Chez SET, notre priorité est d'accompagner vos plans de traitement avec vos patients, en mettant l'accent sur une collaboration étroite pour maximiser l'efficacité du traitement à domicile. Nous comprenons l'importance d'une communication claire et précise pour identifier et répondre aux besoins spécifiques de chaque patient.  


Grâce à notre outil de recommandation, nous facilitons l'établissement d'un plan de soins adapté en fonctions de vos objectifs thérapeutiques, renforçant ainsi les résultats de la réadaptation au bénéfice de la patiente.  


Pour explorer comment notre expertise en électrothérapie fonctionnelle peut enrichir votre pratique et améliorer le parcours de traitement de vos patients, nous vous invitons à communiquer avec l'un de nos experts 


Ensemble, progressons vers une approche complète de la clinique jusqu'au domicile de vos patientes pour un résultat optimal.  

 

Références

Donelson R, McIntosh G, Hall H. Is it time to rethink the typical course of low back pain? PM R. 2012;4(6):394–401; quiz 400. 

Tousignant-Laflamme, Y., Martel, M. O., Joshi, A., & Cook, C. (2017). Rehabilitation management of low back pain : Time to pull it all together! Journal of Pain ResearchVolume 10, 2373‑2385. https://doi.org/10.2147/JPR.S146485 

 

Larochelle, Jean-Louis, La stimulation électrique au service de la population dans la lutte contre la douleur, Physio-Québec, 2017 

 

Lin, I., Wiles, L., Waller, R., Goucke, R., Nagree, Y., Gibberd, M., Straker, L., Maher, C. G., & O’Sullivan, P. P. B. (2020). 

What does best practice care for musculoskeletal pain look like? Eleven consistent recommendations from high-quality clinical practice guidelines: systematic review. British Journal of Sports Medicine54(2), 79‑86. https://doi.org/10.1136/bjsports-2018-099878 

 

Johnson, M. I., Paley, C. A., Jones, G., Mulvey, M. R., & Wittkopf, P. G. (2022). Efficacy and safety of transcutaneous electrical nerve stimulation (TENS) for acute and chronic pain in adults : A systematic review and meta-analysis of 381 studies (the meta-TENS study). BMJ Open12(2), e051073. https://doi.org/10.1136/bmjopen-2021-051073 


Travers, M. J., O’Connell, N. E., Tugwell, P., Eccleston, C., & Gibson, W. (2020). Transcutaneous electrical nerve stimulation (TENS) for chronic pain : The opportunity to begin again. Cochrane Database of Systematic Reviewshttps://doi.org/10.1002/14651858.ED000139 


Vance, C. G., Dailey, D. L., Rakel, B. A., & Sluka, K. A. (2014). Using TENS for pain control : The state of the evidence. Pain Management4(3), 197‑209. https://doi.org/10.2217/pmt.14.13 

 


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par Hélène Lamoureux 3 juin 2025
Imaginez vivre avec une douleur constante. Elle ne vous quitte jamais tout à fait. Parfois sourde, parfois vive, elle colore vos journées et hante vos nuits. Ce mal persistant vous empêche de bouger comme vous le voudriez, de travailler, de dormir, ou simplement de profiter d’un moment calme. Avec le temps, vous devenez plus fatigué, plus irritable, plus replié. Vous vous sentez seul, découragé, parfois même incompris. Et si ce n’était pas juste la douleur… mais tout ce qu’elle entraine autour? Ce scénario, qui est loin d’être rare, reflète le quotidien de nombreuses personnes aux prises avec la douleur chronique. Ce qui est moins souvent reconnu — même dans les milieux de soins — c’est à quel point la santé mentale et la douleur physique s’entrelacent. Elles interagissent, se nourrissent, et parfois, s’entremêlent dans un cercle vicieux difficile à briser. Ce lien entre douleur chronique et troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique est aujourd’hui largement documenté. Pourtant, comme le soulignent Bhatt et ses collègues (2024), « il n’y a souvent aucune reconnaissance explicite du rôle des comorbidités et de la relation bidirectionnelle entre la santé mentale et la douleur. » Les comorbidités désignent la présence simultanée de plusieurs troubles de santé qui peuvent interagir et se renforcer mutuellement. Dans ce cas précis, cela fait référence à la coexistence de la douleur chronique et des troubles mentaux. Cela signifie que, même lorsque les deux problèmes sont présents, ils sont souvent traités séparément, comme s’ils n’étaient pas liés. Et pourtant… La douleur chronique augmente le risque de développer des troubles dépressifs, anxieux ou de sommeil. Une mauvaise santé mentale, elle, peut amplifier la douleur, diminuer la tolérance physique et émotive, et nuire aux traitements. Ensemble, elles peuvent affaiblir la motivation, réduire la mobilité, altérer les relations sociales, et même compromettre le maintien en emploi. Cette combinaison, que l’on peut appeler double fardeau, est bien plus qu’une addition de symptômes : c’est un état de vulnérabilité prolongé qui demande une attention urgente. Une double peine encore trop peu reconnue Cette combinaison de douleur chronique et de détresse psychologique est souvent invisible pour l’entourage — et malheureusement aussi pour les systèmes de soins. Trop souvent, les approches thérapeutiques sont cloisonnées : d’un côté, on traite la douleur physique, de l’autre, les troubles de l’humeur, sans pont entre les deux. Pourtant, les données sont claires : ces problèmes ne sont pas juxtaposés, ils sont interconnectés. Par exemple, les personnes vivant avec un trouble bipolaire ont deux fois plus de risque de souffrir de douleur chronique que la population générale (Nicholl et al., 2014). Ces personnes sont aussi plus à risque d’exclusion sociale et professionnelle. D’ailleurs, les personnes touchées par cette double réalité contribuent à elles seules à des taux plus élevés d’absentéisme (être souvent en arrêt de travail) et de présentéisme (être au travail mais avec une efficacité diminuée). Malgré cela, comme le souligne Bhatt et al., « la douleur n’est pas normalement évaluée chez les personnes ayant des troubles de santé mentale », et l’inverse est aussi vrai : de nombreuses personnes souffrant de douleur chronique vivent avec une détresse psychologique non diagnostiquée, non reconnue… et donc non traitée. Quand la douleur et le stress deviennent nuisibles Mais que se passe-t-il lorsque ces réactions surviennent trop souvent ou persistent ? Au départ, la douleur nous aide à éviter le danger. Mais lorsque la douleur devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient un problème en soi. Imaginez un peu : la douleur qui ne cesse de revenir, même sans raison apparente, finit par envahir notre quotidien. Elle peut entraîner une fatigue intense, des troubles du sommeil, et nuire à notre humeur. Le stress, lui, peut également devenir néfaste. Si un stress aigu peut nous motiver à affronter une situation difficile, un stress prolongé peut perturber notre santé physique et mentale. Il affaiblit notre système immunitaire, provoque de l'anxiété, et peut mener à des problèmes de concentration ou de dépression. Le stress chronique est un véritable piège : il transforme un mécanisme de survie en un fardeau permanent. Quand on ne traite qu’un côté de l’équation En ignorant une des deux dimensions — mentale ou physique —, on risque des échecs thérapeutiques répétés. Un plan d’intervention qui mise uniquement sur l’activité physique, sans tenir compte d’un état dépressif, peut être mal reçu ou difficile à suivre. À l’inverse, une thérapie psychologique qui néglige une douleur persistante et invalidante peut sembler déconnectée de la réalité vécue par la personne. Ce constat peut sembler décourageant, mais il ouvre aussi la voie à des solutions. Des pistes pour sortir du cercle vicieux Briser la spirale entre douleur et santé mentale n’est pas simple, mais c’est possible. Et surtout : ce n’est pas qu’une affaire de volonté individuelle. C’est un défi collectif, clinique et sociétal. Voici quelques leviers concrets qui peuvent faire une réelle différence. 1. Penser en termes d’interactions, pas de compartiments La première étape est de reconnaître explicitement le lien entre douleur et santé mentale. Cela veut dire former les professionnels de la santé à poser les bonnes questions, à aborder les sujets sensibles sans jugement, et à utiliser des outils qui tiennent compte de l’ensemble de la personne. Par exemple, des outils à valeur pronostique qui permettent aux cliniciens en réadaptation d’identifier les facteurs biopsychosociaux qui influencent le rétablissement, y compris l’humeur, la motivation, la peur du mouvement ou le soutien social. (Tousignant-Laflamme et al., 2023) 2. Favoriser les soins intégrés et interdisciplinaires Les soins les plus efficaces sont souvent ceux qui réunissent plusieurs perspectives : la physiothérapie, la psychologie, la médecine, le travail social, etc. Ensemble, ces approches permettent d’intervenir à la fois sur le corps, le vécu émotionnel et le contexte de vie. C’est ce qu’on appelle l’approche biopsychosociale, qui vise à comprendre comment ces trois sphères interagissent chez chaque personne. Elle est particulièrement pertinente pour les gens vivant avec une douleur chronique, car leur situation ne se résume ni à une blessure, ni à un trouble mental isolé. 3. Encourager des stratégies concrètes et accessibles Des interventions simples peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être, surtout lorsqu’elles sont accompagnées et personnalisées : Exercice physique graduel et adapté Programmes de conscience corporelle (yoga, Tai Chi, respiration) Activités de relaxation ou de pleine conscience Thérapies cognitivo-comportementales pour mieux gérer la douleur et les émotions Éducation sur la douleur , pour démystifier et reprendre du pouvoir d’agir Ces approches sont encore sous-utilisées, souvent à cause du manque de formation ou de ressources, mais elles sont soutenues par la littérature scientifique. 4. Lutter activement contre la stigmatisation Trop souvent, les personnes vivant avec des douleurs chroniques ou des troubles psychologiques se sentent jugées, ignorées ou banalisées. Cette stigmatisation empêche de demander de l’aide ou d’avoir accès à des soins adéquats. (Roughan et al., 2021) Des campagnes de sensibilisation, des formations pour les intervenants et des témoignages de personnes vivant ces réalités peuvent briser l’isolement et favoriser une culture de soins plus humaine. 5. Reconnaître l’importance des rôles sociaux et du travail Le travail n’est pas qu’un moyen de gagner sa vie : il contribue à l’identité, à l’estime de soi et au lien social. Bhatt et al. rappellent que de bonnes conditions de travail peuvent avoir un effet protecteur sur la santé mentale, même en présence de douleur. Cela suppose de soutenir le retour progressif au travail, d’adapter les tâches si nécessaire, et de valoriser les autres rôles sociaux de la personne (parent, proche aidant, bénévole…). (Bhatt et al., 2024) Un regard plus large, une réponse plus humaine La douleur chronique n’est pas qu’un symptôme physique. Et la détresse psychologique ne se soigne pas uniquement par la parole. Ce sont des réalités complexes, enracinées dans le vécu, le corps, le contexte de vie. Vouloir traiter l’un sans l’autre, c’est risquer d’échouer. Mais reconnaître leur interaction, c’est ouvrir la porte à des soins plus complets, plus justes, plus efficaces. Références: · Bhatt, K., Palomares, A. C., Jutila, L., Rohde, I., Forget, P., & Societal Impact of Pain Platform (SIP). (2024). The pain and mental health comorbidity. Epidemiology and Psychiatric Sciences, 33, e46. https://doi.org/10.1017/S204579602400057X · Nicholl, B. I., Mackay, D., Cullen, B., Martin, D. J., Ul-Haq, Z., Mair, F. S., Evans, J., McIntosh, A. M., Gallagher, J., Roberts, B., Deary, I. J., Pell, J. P., & Smith, D. J. (2014). Chronic multisite pain in major depression and bipolar disorder : Cross-sectional study of 149,611 participants in UK Biobank. BMC Psychiatry, 14, 350. https://doi.org/10.1186/s12888-014-0350-4 · Roughan, W. H., Campos, A. I., García-Marín, L. M., Cuéllar-Partida, G., Lupton, M. K., Hickie, I. B., Medland, S. E., Wray, N. R., Byrne, E. M., Ngo, T. T., Martin, N. G., & Rentería, M. E. (2021). Comorbid Chronic Pain and Depression : Shared Risk Factors and Differential Antidepressant Effectiveness. Frontiers in Psychiatry, 12, 643609. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2021.643609 · Tousignant-Laflamme, Y., Houle, C., Longtin, C., Gérard, T., Lagueux, E., Perreault, K., Beaudry, H., Tétreault, P., Blanchette, M.-A., & Décary, S. (2023). Prognostic factors specific to work-related musculoskeletal disorders : An overview of recent systematic reviews. Musculoskeletal Science and Practice, 66, 102825. https://doi.org/10.1016/j.msksp.2023.102825
par Hélène Lamoureux 30 mai 2025
La douleur et le stress: deux alliés pouvant devenir des ennemis
par Annie Bélanger 30 avril 2025
La réadaptation après une blessure ou une chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA) peut représenter un défi majeur pour les professionnels de la santé, qui doivent aider les patients à restaurer rapidement la force musculaire et la fonction du genou.
par Annie Bélanger, T.Phys., Denis Pelletier, Fellow P.T. (O.P.P.Q), M.Sc. 8 juillet 2024
La douleur persistante peut être difficile à traiter. Parmi les nombreuses stratégies de traitement de la douleur non pharmacologiques, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) est l’une des modalités les plus appliquées.
Électrothérapie Employés
par Natalie Dzepina 3 juin 2024
Des millions de Canadiens souffrent de douleur, avec environ 1 personne sur 5 touchée par la douleur persistante. En 2018, l'absentéisme au Québec représentait 7 % du temps de travail, coûtant entre 16 et 17 milliards de dollars aux entreprises.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Vous souffrez de douleur au bas du dos? Les douleurs lombaires, aussi connues sous le nom de lombalgies, sont un problème musculosquelettique courant et récurrent tout au long de la vie.  En effet, jusqu'à 84 % des individus pourraient connaître une douleur lombaire, et environ 55 % auront au moins 10 épisodes douloureux au cours de leur vie.
rééducation pelvienne
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 13 mars 2024
Face à la complexité et la diversité des troubles du plancher pelvien, affectant jusqu'à 47% des femmes globalement, la recherche de solutions efficaces est primordiale. Ces affections, souvent sous-diagnostiquées, ont un impact profond sur la qualité de vie, entravant le bien-être physique et mental, et peuvent mener à l'isolement social. Cet article explore des approches novatrices pour la rééducation pelvienne, en mettant un accent particulier sur l'application de l'électrothérapie à domicile. En intégrant des méthodes innovantes comme l'électrothérapie fonctionnelle, nous visons à améliorer l'accès aux soins et à offrir des stratégies personnalisées répondant aux besoins uniques de chaque femme, tout en soulignant l'importance d'une collaboration étroite entre les patientes et les professionnels de la santé pour optimiser les résultats de la rééducation pelvipérinéale.
par Natalie Dzepina 12 mars 2024
Le présentéisme, un terme encore méconnu de certains dirigeants et professionnels des ressources humaines, représente pourtant une problématique coûteuse pour les entreprises de toutes tailles. Cet article vise à démystifier ce concept, à en expliquer les coûts associés pour les organisations et à souligner l'importance d'adopter des solutions efficaces pour y remédier.
incontinence urinaire
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 11 mars 2024
Cet article explore l'incontinence urinaire post-accouchement, un problème fréquent mais souvent tabou parmi les femmes actives. Malgré l'efficacité relative des exercices de Kegel, plusieurs femmes ne les réalisent pas correctement, ce qui peut aggraver la situation. La consultation d'un professionnel en physiothérapie pelvienne est cruciale pour une rééducation adéquate. Cet article met également en lumière comment l'électrothérapie à domicile, en complément de la rééducation professionnelle, peut offrir une solution innovante pour améliorer la qualité de vie des femmes confrontées à ce défi, soulignant l'importance d'une approche bien guidée et personnalisée.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 26 septembre 2023
Mon nom est Marie-Pierre Fournier. Je suis technologue en physiothérapie depuis huit ans et propriétaire d’une clinique depuis presque trois ans.