Physiothérapie et stimulation neuromusculaire électrique (NMES) - Une approche bien documentée… pour beaucoup plus d’applications qu’on l’imagine!

May 4, 2022

En physiothérapie, les principaux objectifs visés par le traitement NMES sont le renforcement musculaire, le gain ou le maintien d’amplitude articulaire, la rééducation musculaire et la facilitation, la diminution de la spasticité et la stimulation électrique fonctionnelle (Watson 2020). 

La NMES est reconnue pour ses résultats dans le traitement des membres inférieurs, en particulier pour le quadriceps. D’ailleurs, un nombre grandissant de patients ont optimisé la récupération de leur capacité fonctionnelle grâce à l’ajout de cette modalité à leur plan de traitement. 


Et la bonne nouvelle est qu’encore plus de patients qui vous consultent pour différentes conditions neuromusculaires pourraient également voir leur traitement gagner en efficacité grâce à la NMES. Cet article souhaite mettre en lumière la diversité de son utilisation.


Si votre patient présente l’un ou une combinaison des 3 conditions décrites ici, il est probable que l’utilisation de la NMES, en l'adjuvant à votre plan de traitements, facilite l’atteinte des objectifs thérapeutiques prescrits.


1: Atrophie musculaire d’inactivité 


Objectif thérapeutique: Prévenir l’atrophie en intervenant rapidement grâce à la stimulation musculaire 


Saviez-vous que votre patient peut débuter la NMES dès la première semaine post-opératoire (Nelson et al., 2021) et ce même en période d’immobilisation (ex : port d’attelle)? (Lee et al., 2019) Encore plus étonnant: certaines personnes verront leur récupération facilitée par une stimulation préparatoire à leur chirurgie.


Cela est fort intéressant puisque nous savons que, chez des sujets adultes, 2 à 5 semaines d’immobilisation réduisent la surface des fibres de 10 à 70%. Le patient se trouve donc à vivre une course contre la montre car l’atrophie survient de façon beaucoup plus rapide que le temps nécessaire à la reprise de la masse musculaire lors de la réadaptation (3x plus rapide). (Greenhalf 2006)

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Quelques notions théoriques : 


L'atrophie du muscle deltoïde, et plus précisément celle de ses fibres antérieures, rend la flexion de l'épaule difficile car aucun autre muscle ne peut compenser efficacement sa perte fonctionnelle. (Burkhead et al., 1992)


L'augmentation du volume du muscle deltoïde a un effet positif sur les résultats fonctionnels après une chirurgie (Turkmen et Altun, 2020). Alors, il est d’autant plus essentiel de prévenir l’atrophie de ce muscle sachant que la reprise de sa masse est particulièrement difficile. Effectivement, une fois atrophié, ce muscle pourrait ne présenter aucune amélioration… même plus d’un 1 an après la chirurgie! (Hata et al., 2008) Dans une telle situation, on ne sera pas étonné qu’un patient soit démotivé à suivre un plan qui ne semble pas produire les résultats escomptés. 


À ce sujet, nous vous suggérons la lecture de notre article sur l’entretien motivationnel.


Comme piste de solution, le traitement NMES a démontré son efficacité dans la prévention de l'atrophie du deltoïde antérieur et inférieur après différentes chirurgies de l'épaule et ce même durant le port de l'attelle. Vous êtes donc en mesure d’intervenir rapidement alors que votre patient est encore très limité dans ses mouvements (Lee et al., 2019).


2: Diminution de la proprioception


Objectif thérapeutique: L’activation de la neuroplasticité ou « regagner » le sens du mouvement


Une étude récente a confirmé que l’activité afférente de la stimulation musculaire et de la contraction volontaire du patient fournit des informations supplémentaires au système nerveux central, générant ainsi une facilitation motrice. (Shimoura et al., 2020) En somme, la NMES vient amplifier les efforts conscients du patient. 

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Quelques notions théoriques : 


Renforcer les muscles intrinsèques du pied, comme l’abducteur du 1er orteil, présente un défi thérapeutique de taille car les mouvements nécessaires au renforcement sont rarement effectués volontairement dans la vie quotidienne. Ainsi, les résultats positifs peuvent tarder puisque très peu de signaux sont traités par le système nerveux central. Ultimement, l’arche plantaire ne sera pas suffisamment soutenue et la biomécanique du pied en sera directement affectée.


Encore ici, le patient risque de se questionner sur la valeur de son traitement et cesser de s’y engager. En revanche, si on inclut l’utilisation du NMES, on vient soutenir le patient en stimulant des mouvements qu’il aurait de la difficulté à effectuer de façon autonome. Une étude a d’ailleurs exploré cette avenue en stimulant l’abducteur de l’hallux chez des sujets sains. Le groupe NMES a amélioré la force musculaire significativement (P=0.002) à la suite de la stimulation musculaire comparativement au groupe contrôle (Shimomura et al., 2020).


3: Inhibition musculaire arthrogène ou faiblesse arthrogénique 


Objectif thérapeutique: Limiter l’inhibition réflexe


L’IMA se caractérise par une perte de force et l'incapacité d'activer volontairement et complètement un muscle. Elle se produit lorsque le message afférent nociceptif d’une articulation ou d’un ligament provoque une inhibition réflexe qui vise à protéger celle-ci contre des mouvements qui risqueraient d’empirer la condition. (Rice & McNair, 2010)


Comme professionnel de la santé, on peut contrer ce mécanisme de protection à l’aide de méthodes de gestion de la douleur. En limitant les signaux de douleur, on réduit aussi l'inhibition musculaire qui empêche le patient de progresser. La NMES peut donc favoriser la reprise progressive des mouvements, notamment par sa capacité d’activer les fibres sensitives au niveau médullaire par la théorie du portillon. 



Quelques notions théoriques : 


L’IAM est l’une des limitations les plus impactantes pour la rééducation après une PTG et en particulier pour la récupération de la force du quadriceps (Rice & McNair, 2010). 


Lorsqu’il est impossible d’effectuer un entrainement de force usuel (immédiatement à la suite à une intervention chirurgicale par exemple), la NMES vient alors initier une activité musculaire qui n’aurait pas eu lieu autrement (Labanca et al., 2022). 


Chez SET, notre priorité est de vous accompagner dans la rééducation musculaire de vos patients, en mettant l'accent sur une collaboration étroite pour maximiser l'efficacité du traitement à domicile. Nous comprenons l'importance d'une communication claire et précise pour identifier et répondre aux besoins spécifiques de chaque patiente.  


Grâce à notre outil de recommandation, nous facilitons l'établissement d'un plan de soins adapté en fonctions de vos objectifs thérapeutiques, renforçant ainsi les résultats de la réadaptation au bénéfice de vos patients.  


Pour explorer comment notre expertise en électrothérapie fonctionnelle peut enrichir votre pratique et améliorer le parcours de rééducation de vos patients, nous vous invitons à communiquer avec l'un de nos experts.  


Ensemble, progressons vers une approche complète de la clinique jusqu'au domicile de vos patients pour un résultat optimal.  


CERTIFICATION NMES EN CLINIQUE


Saviez-vous que votre clinique pourrait offrir de façon autonome un service d'enseignement thérapeutique à l’aide de la NMES? Renseignez-vous sur notre formation certifiante en stimulation neuromusculaire électrique dispensée par SET. : soutienprofessionnels@canadaset.com


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par Hélène Lamoureux 3 juin 2025
Imaginez vivre avec une douleur constante. Elle ne vous quitte jamais tout à fait. Parfois sourde, parfois vive, elle colore vos journées et hante vos nuits. Ce mal persistant vous empêche de bouger comme vous le voudriez, de travailler, de dormir, ou simplement de profiter d’un moment calme. Avec le temps, vous devenez plus fatigué, plus irritable, plus replié. Vous vous sentez seul, découragé, parfois même incompris. Et si ce n’était pas juste la douleur… mais tout ce qu’elle entraine autour? Ce scénario, qui est loin d’être rare, reflète le quotidien de nombreuses personnes aux prises avec la douleur chronique. Ce qui est moins souvent reconnu — même dans les milieux de soins — c’est à quel point la santé mentale et la douleur physique s’entrelacent. Elles interagissent, se nourrissent, et parfois, s’entremêlent dans un cercle vicieux difficile à briser. Ce lien entre douleur chronique et troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique est aujourd’hui largement documenté. Pourtant, comme le soulignent Bhatt et ses collègues (2024), « il n’y a souvent aucune reconnaissance explicite du rôle des comorbidités et de la relation bidirectionnelle entre la santé mentale et la douleur. » Les comorbidités désignent la présence simultanée de plusieurs troubles de santé qui peuvent interagir et se renforcer mutuellement. Dans ce cas précis, cela fait référence à la coexistence de la douleur chronique et des troubles mentaux. Cela signifie que, même lorsque les deux problèmes sont présents, ils sont souvent traités séparément, comme s’ils n’étaient pas liés. Et pourtant… La douleur chronique augmente le risque de développer des troubles dépressifs, anxieux ou de sommeil. Une mauvaise santé mentale, elle, peut amplifier la douleur, diminuer la tolérance physique et émotive, et nuire aux traitements. Ensemble, elles peuvent affaiblir la motivation, réduire la mobilité, altérer les relations sociales, et même compromettre le maintien en emploi. Cette combinaison, que l’on peut appeler double fardeau, est bien plus qu’une addition de symptômes : c’est un état de vulnérabilité prolongé qui demande une attention urgente. Une double peine encore trop peu reconnue Cette combinaison de douleur chronique et de détresse psychologique est souvent invisible pour l’entourage — et malheureusement aussi pour les systèmes de soins. Trop souvent, les approches thérapeutiques sont cloisonnées : d’un côté, on traite la douleur physique, de l’autre, les troubles de l’humeur, sans pont entre les deux. Pourtant, les données sont claires : ces problèmes ne sont pas juxtaposés, ils sont interconnectés. Par exemple, les personnes vivant avec un trouble bipolaire ont deux fois plus de risque de souffrir de douleur chronique que la population générale (Nicholl et al., 2014). Ces personnes sont aussi plus à risque d’exclusion sociale et professionnelle. D’ailleurs, les personnes touchées par cette double réalité contribuent à elles seules à des taux plus élevés d’absentéisme (être souvent en arrêt de travail) et de présentéisme (être au travail mais avec une efficacité diminuée). Malgré cela, comme le souligne Bhatt et al., « la douleur n’est pas normalement évaluée chez les personnes ayant des troubles de santé mentale », et l’inverse est aussi vrai : de nombreuses personnes souffrant de douleur chronique vivent avec une détresse psychologique non diagnostiquée, non reconnue… et donc non traitée. Quand la douleur et le stress deviennent nuisibles Mais que se passe-t-il lorsque ces réactions surviennent trop souvent ou persistent ? Au départ, la douleur nous aide à éviter le danger. Mais lorsque la douleur devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient un problème en soi. Imaginez un peu : la douleur qui ne cesse de revenir, même sans raison apparente, finit par envahir notre quotidien. Elle peut entraîner une fatigue intense, des troubles du sommeil, et nuire à notre humeur. Le stress, lui, peut également devenir néfaste. Si un stress aigu peut nous motiver à affronter une situation difficile, un stress prolongé peut perturber notre santé physique et mentale. Il affaiblit notre système immunitaire, provoque de l'anxiété, et peut mener à des problèmes de concentration ou de dépression. Le stress chronique est un véritable piège : il transforme un mécanisme de survie en un fardeau permanent. Quand on ne traite qu’un côté de l’équation En ignorant une des deux dimensions — mentale ou physique —, on risque des échecs thérapeutiques répétés. Un plan d’intervention qui mise uniquement sur l’activité physique, sans tenir compte d’un état dépressif, peut être mal reçu ou difficile à suivre. À l’inverse, une thérapie psychologique qui néglige une douleur persistante et invalidante peut sembler déconnectée de la réalité vécue par la personne. Ce constat peut sembler décourageant, mais il ouvre aussi la voie à des solutions. Des pistes pour sortir du cercle vicieux Briser la spirale entre douleur et santé mentale n’est pas simple, mais c’est possible. Et surtout : ce n’est pas qu’une affaire de volonté individuelle. C’est un défi collectif, clinique et sociétal. Voici quelques leviers concrets qui peuvent faire une réelle différence. 1. Penser en termes d’interactions, pas de compartiments La première étape est de reconnaître explicitement le lien entre douleur et santé mentale. Cela veut dire former les professionnels de la santé à poser les bonnes questions, à aborder les sujets sensibles sans jugement, et à utiliser des outils qui tiennent compte de l’ensemble de la personne. Par exemple, des outils à valeur pronostique qui permettent aux cliniciens en réadaptation d’identifier les facteurs biopsychosociaux qui influencent le rétablissement, y compris l’humeur, la motivation, la peur du mouvement ou le soutien social. (Tousignant-Laflamme et al., 2023) 2. Favoriser les soins intégrés et interdisciplinaires Les soins les plus efficaces sont souvent ceux qui réunissent plusieurs perspectives : la physiothérapie, la psychologie, la médecine, le travail social, etc. Ensemble, ces approches permettent d’intervenir à la fois sur le corps, le vécu émotionnel et le contexte de vie. C’est ce qu’on appelle l’approche biopsychosociale, qui vise à comprendre comment ces trois sphères interagissent chez chaque personne. Elle est particulièrement pertinente pour les gens vivant avec une douleur chronique, car leur situation ne se résume ni à une blessure, ni à un trouble mental isolé. 3. Encourager des stratégies concrètes et accessibles Des interventions simples peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être, surtout lorsqu’elles sont accompagnées et personnalisées : Exercice physique graduel et adapté Programmes de conscience corporelle (yoga, Tai Chi, respiration) Activités de relaxation ou de pleine conscience Thérapies cognitivo-comportementales pour mieux gérer la douleur et les émotions Éducation sur la douleur , pour démystifier et reprendre du pouvoir d’agir Ces approches sont encore sous-utilisées, souvent à cause du manque de formation ou de ressources, mais elles sont soutenues par la littérature scientifique. 4. Lutter activement contre la stigmatisation Trop souvent, les personnes vivant avec des douleurs chroniques ou des troubles psychologiques se sentent jugées, ignorées ou banalisées. Cette stigmatisation empêche de demander de l’aide ou d’avoir accès à des soins adéquats. (Roughan et al., 2021) Des campagnes de sensibilisation, des formations pour les intervenants et des témoignages de personnes vivant ces réalités peuvent briser l’isolement et favoriser une culture de soins plus humaine. 5. Reconnaître l’importance des rôles sociaux et du travail Le travail n’est pas qu’un moyen de gagner sa vie : il contribue à l’identité, à l’estime de soi et au lien social. Bhatt et al. rappellent que de bonnes conditions de travail peuvent avoir un effet protecteur sur la santé mentale, même en présence de douleur. Cela suppose de soutenir le retour progressif au travail, d’adapter les tâches si nécessaire, et de valoriser les autres rôles sociaux de la personne (parent, proche aidant, bénévole…). (Bhatt et al., 2024) Un regard plus large, une réponse plus humaine La douleur chronique n’est pas qu’un symptôme physique. Et la détresse psychologique ne se soigne pas uniquement par la parole. Ce sont des réalités complexes, enracinées dans le vécu, le corps, le contexte de vie. Vouloir traiter l’un sans l’autre, c’est risquer d’échouer. Mais reconnaître leur interaction, c’est ouvrir la porte à des soins plus complets, plus justes, plus efficaces. Références: · Bhatt, K., Palomares, A. C., Jutila, L., Rohde, I., Forget, P., & Societal Impact of Pain Platform (SIP). (2024). The pain and mental health comorbidity. Epidemiology and Psychiatric Sciences, 33, e46. https://doi.org/10.1017/S204579602400057X · Nicholl, B. I., Mackay, D., Cullen, B., Martin, D. J., Ul-Haq, Z., Mair, F. S., Evans, J., McIntosh, A. M., Gallagher, J., Roberts, B., Deary, I. J., Pell, J. P., & Smith, D. J. (2014). Chronic multisite pain in major depression and bipolar disorder : Cross-sectional study of 149,611 participants in UK Biobank. BMC Psychiatry, 14, 350. https://doi.org/10.1186/s12888-014-0350-4 · Roughan, W. H., Campos, A. I., García-Marín, L. M., Cuéllar-Partida, G., Lupton, M. K., Hickie, I. B., Medland, S. E., Wray, N. R., Byrne, E. M., Ngo, T. T., Martin, N. G., & Rentería, M. E. (2021). Comorbid Chronic Pain and Depression : Shared Risk Factors and Differential Antidepressant Effectiveness. Frontiers in Psychiatry, 12, 643609. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2021.643609 · Tousignant-Laflamme, Y., Houle, C., Longtin, C., Gérard, T., Lagueux, E., Perreault, K., Beaudry, H., Tétreault, P., Blanchette, M.-A., & Décary, S. (2023). Prognostic factors specific to work-related musculoskeletal disorders : An overview of recent systematic reviews. Musculoskeletal Science and Practice, 66, 102825. https://doi.org/10.1016/j.msksp.2023.102825
par Hélène Lamoureux 30 mai 2025
La douleur et le stress: deux alliés pouvant devenir des ennemis
par Annie Bélanger 30 avril 2025
La réadaptation après une blessure ou une chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA) peut représenter un défi majeur pour les professionnels de la santé, qui doivent aider les patients à restaurer rapidement la force musculaire et la fonction du genou.
par Annie Bélanger, T.Phys., Denis Pelletier, Fellow P.T. (O.P.P.Q), M.Sc. 8 juillet 2024
La douleur persistante peut être difficile à traiter. Parmi les nombreuses stratégies de traitement de la douleur non pharmacologiques, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) est l’une des modalités les plus appliquées.
Électrothérapie Employés
par Natalie Dzepina 3 juin 2024
Des millions de Canadiens souffrent de douleur, avec environ 1 personne sur 5 touchée par la douleur persistante. En 2018, l'absentéisme au Québec représentait 7 % du temps de travail, coûtant entre 16 et 17 milliards de dollars aux entreprises.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Vous souffrez de douleur au bas du dos? Les douleurs lombaires, aussi connues sous le nom de lombalgies, sont un problème musculosquelettique courant et récurrent tout au long de la vie.  En effet, jusqu'à 84 % des individus pourraient connaître une douleur lombaire, et environ 55 % auront au moins 10 épisodes douloureux au cours de leur vie.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Les troubles musculosquelettiques constituent une préoccupation majeure de santé publique, affectant significativement la qualité de vie des individus et générant des coûts considérables pour le système de santé. (Collette et al., 2013)
rééducation pelvienne
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 13 mars 2024
Face à la complexité et la diversité des troubles du plancher pelvien, affectant jusqu'à 47% des femmes globalement, la recherche de solutions efficaces est primordiale. Ces affections, souvent sous-diagnostiquées, ont un impact profond sur la qualité de vie, entravant le bien-être physique et mental, et peuvent mener à l'isolement social. Cet article explore des approches novatrices pour la rééducation pelvienne, en mettant un accent particulier sur l'application de l'électrothérapie à domicile. En intégrant des méthodes innovantes comme l'électrothérapie fonctionnelle, nous visons à améliorer l'accès aux soins et à offrir des stratégies personnalisées répondant aux besoins uniques de chaque femme, tout en soulignant l'importance d'une collaboration étroite entre les patientes et les professionnels de la santé pour optimiser les résultats de la rééducation pelvipérinéale.
par Natalie Dzepina 12 mars 2024
Le présentéisme, un terme encore méconnu de certains dirigeants et professionnels des ressources humaines, représente pourtant une problématique coûteuse pour les entreprises de toutes tailles. Cet article vise à démystifier ce concept, à en expliquer les coûts associés pour les organisations et à souligner l'importance d'adopter des solutions efficaces pour y remédier.
incontinence urinaire
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 11 mars 2024
Cet article explore l'incontinence urinaire post-accouchement, un problème fréquent mais souvent tabou parmi les femmes actives. Malgré l'efficacité relative des exercices de Kegel, plusieurs femmes ne les réalisent pas correctement, ce qui peut aggraver la situation. La consultation d'un professionnel en physiothérapie pelvienne est cruciale pour une rééducation adéquate. Cet article met également en lumière comment l'électrothérapie à domicile, en complément de la rééducation professionnelle, peut offrir une solution innovante pour améliorer la qualité de vie des femmes confrontées à ce défi, soulignant l'importance d'une approche bien guidée et personnalisée.