Soulager la douleur de l'accouchement avec le TENS: Entre science et expérience

June 13, 2025

L’accouchement est une expérience intense, marquée par des douleurs souvent qualifiées d’extrêmes. Si les approches pharmacologiques comme la péridurale occupent une place centrale dans les protocoles actuels de soulagement, plusieurs femmes souhaitent explorer des alternatives non invasives, naturelles et compatibles avec une approche active de l’accouchement. La stimulation électrique transcutanée des nerfs (TENS) représente l’une de ces options, de plus en plus reconnue tant dans la littérature scientifique que dans les pratiques cliniques innovantes. 


Un retour documenté sur la scène obstétricale


Le TENS n’est pas une technologie nouvelle. Introduite dans les années 1970 en contexte obstétrical, cette modalité d’électrothérapie repose sur l’application de courants électriques doux à travers la peau, à l’aide d’électrodes placées stratégiquement. L’objectif : moduler la transmission de la douleur en agissant sur les voies nerveuses, selon le principe de la théorie du portillon (Melzack & Wall, 1965). 


Plusieurs essais récents soutiennent son efficacité. Dans un essai randomisé de Njogu et al. (2021), les femmes ayant reçu un TENS en phase active du travail ont rapporté des scores de douleur significativement plus bas à tous les temps de mesure (30, 60, 120 minutes et 2–24 h après l’accouchement), comparativement au groupe témoin. L’étude souligne aussi une réduction de la durée de la phase active, sans effets secondaires notables pour la mère ou le bébé. 


Une méta-analyse de 26 essais contrôlés (Thuvarakan et al., 2020) a renforcé ces conclusions, rapportant une efficacité statistiquement significative du TENS pour la réduction de l’intensité de la douleur en travail. Malgré la qualité méthodologique hétérogène des études, la tendance générale est claire : le TENS contribue à atténuer la douleur perçue tout en augmentant le sentiment de satisfaction des patientes. 


Enfin, une revue intégrative menée par Günaydın et al. (2025) conclut également que le TENS est une approche prometteuse. Dans toutes les études analysées, les applications de TENS, avec des électrodes placées sur les dermatomes T10–L1 et S2–S4, ont permis une diminution significative de la douleur pendant le travail actif. 


Retour d'expérience terrain


Au-delà des données, l’utilisation du TENS lors du travail et de l’accouchement prend son sens lorsqu’il est bien encadré. Comme le souligne Marie-Anne Gélinas, technologue en physiothérapie, le TENS est utilisé de manière optimale lorsqu’il est accompagné d’un enseignement personnalisé et d’un accompagnement. Le TENS devient alors un outil que l'on peut utiliser de manière autonome, facile à intégrer dans le plan de naissance. (Gélinas, 2025) 


La clé réside dans l’éducation préalable : apprendre à positionner les électrodes, ajuster l’intensité, utiliser la fonction “boost” avec la manette au moment des contractions. Ces gestes, simples en apparence, requièrent tout de même un accompagnement en amont. « Quand on est préparé, le TENS devient un réflexe, pas un casse-tête. Il s’intègre à la respiration, au mouvement, à la posture. Il soutient, sans envahir. » 


Un outil stratégique en début de travail et une continuité au suivi postnatal


La phase latente du travail, souvent vécue à domicile, peut être longue et difficile à gérer. Le TENS s’avère particulièrement utile dans ce contexte. Il peut être appliqué dès les premières contractions, permettant de diminuer l’inconfort et parfois de retarder le recours à une analgésie pharmacologique plus lourde. Il permet aussi aux femmes de rester actives, mobiles, et maîtresses de leurs décisions. Le partenaire, la doula ou toute autre personne accompagnatrice peut être formée pour aider à l’installation et à l’ajustement du courant, rendant l’expérience plus collaborative. 


Le potentiel du TENS ne s’arrête pas à l’accouchement. Plusieurs femmes l’utilisent aussi en post-partum, pour soulager les tranchées utérines, les douleurs périnéales ou musculosquelettiques. Dans un contexte où la douleur postnatale peut interférer avec l’établissement de l’allaitement, la récupération physique et l’attachement au nourrisson, proposer des moyens concrets pour y faire face est crucial. (Günaydın et al., 2025)


Sécurité, personnalisation et accessibilité


Le TENS est une méthode généralement très sécuritaire, à condition de respecter certaines contre-indications (ex. : présence d’un stimulateur cardiaque, cancer actif). L’utilisation est recommandée à partir de 37 semaines pour des raisons de prudence puisque la grossesse est à terme. L’encadrement par un·e professionnel·le de la physiothérapie permet d’ajuster l’intervention à chaque situation, dans une logique de sécurité et de collaboration interdisciplinaire. 


Sur le plan technique, les appareils de TENS disponibles en pharmacie ou en ligne peuvent sembler similaires à ceux utilisés en contexte professionnel. Mais leur efficacité dépend largement du soutien clinique qui les accompagne. Un TENS mal utilisé, mal positionné ou mal réglé risque de décevoir. À l’inverse, un enseignement structuré, un suivi, et une intégration dans une démarche de préparation à l’accouchement permettent d’en tirer tous les bénéfices. 


Conclusion


L’intégration du TENS dans les soins obstétricaux, particulièrement en début de travail et en post-partum, constitue une piste sérieuse à envisager. Pour les gynécologues et les physiothérapeutes spécialisés en périnatalité, c’est l’occasion de repenser les modalités de soutien à la douleur, en misant sur des approches complémentaires, accessibles, et centrées sur l’expérience vécue de la femme. 


Ce que nous rappelle l’expérience de terrain, c’est qu’un petit appareil peut parfois devenir un grand levier d’autonomie et de contrôle. 


Références:

· Günaydın, S., Şen, E., Yılmaz, T., & Dinç Kaya, H. (2025). Use of transcutaneous electrical nerve stimulation (TENS) in labor pain: An integrative review. Pain Management Nursing, 26(1), 85–92. https://doi.org/10.1016/j.pmn.2024.10.004 


· Njogu, A., Qin, S., Chen, Y., Hu, L., & Luo, Y. (2021). The effects of transcutaneous electrical nerve stimulation during the first stage of labor: A randomized controlled trial. BMC Pregnancy and Childbirth, 21, 164. https://doi.org/10.1186/s12884-021-03625-8 


· Thuvarakan, K., Zimmermann, H., Mikkelsen, M. K., & Gazerani, P. (2020). Transcutaneous electrical nerve stimulation as a pain-relieving approach in labor pain: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Neuromodulation: Technology at the Neural Interface, 23(6), 732–746. https://doi.org/10.1111/ner.13221 


· Gélinas, M.-A. (2025, mai 26). 76. Mieux gérer la douleur de l’accouchement grâce à l’électrothérapie / avec Marie-Anne Gélinas. Podcast Marche & Saut. https://www.marche-saut.com/podcasts/podcast-marche-saut/episodes/2149029869 

     

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par Hélène Lamoureux 3 juin 2025
Imaginez vivre avec une douleur constante. Elle ne vous quitte jamais tout à fait. Parfois sourde, parfois vive, elle colore vos journées et hante vos nuits. Ce mal persistant vous empêche de bouger comme vous le voudriez, de travailler, de dormir, ou simplement de profiter d’un moment calme. Avec le temps, vous devenez plus fatigué, plus irritable, plus replié. Vous vous sentez seul, découragé, parfois même incompris. Et si ce n’était pas juste la douleur… mais tout ce qu’elle entraine autour? Ce scénario, qui est loin d’être rare, reflète le quotidien de nombreuses personnes aux prises avec la douleur chronique. Ce qui est moins souvent reconnu — même dans les milieux de soins — c’est à quel point la santé mentale et la douleur physique s’entrelacent. Elles interagissent, se nourrissent, et parfois, s’entremêlent dans un cercle vicieux difficile à briser. Ce lien entre douleur chronique et troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression ou le stress post-traumatique est aujourd’hui largement documenté. Pourtant, comme le soulignent Bhatt et ses collègues (2024), « il n’y a souvent aucune reconnaissance explicite du rôle des comorbidités et de la relation bidirectionnelle entre la santé mentale et la douleur. » Les comorbidités désignent la présence simultanée de plusieurs troubles de santé qui peuvent interagir et se renforcer mutuellement. Dans ce cas précis, cela fait référence à la coexistence de la douleur chronique et des troubles mentaux. Cela signifie que, même lorsque les deux problèmes sont présents, ils sont souvent traités séparément, comme s’ils n’étaient pas liés. Et pourtant… La douleur chronique augmente le risque de développer des troubles dépressifs, anxieux ou de sommeil. Une mauvaise santé mentale, elle, peut amplifier la douleur, diminuer la tolérance physique et émotive, et nuire aux traitements. Ensemble, elles peuvent affaiblir la motivation, réduire la mobilité, altérer les relations sociales, et même compromettre le maintien en emploi. Cette combinaison, que l’on peut appeler double fardeau, est bien plus qu’une addition de symptômes : c’est un état de vulnérabilité prolongé qui demande une attention urgente. Une double peine encore trop peu reconnue Cette combinaison de douleur chronique et de détresse psychologique est souvent invisible pour l’entourage — et malheureusement aussi pour les systèmes de soins. Trop souvent, les approches thérapeutiques sont cloisonnées : d’un côté, on traite la douleur physique, de l’autre, les troubles de l’humeur, sans pont entre les deux. Pourtant, les données sont claires : ces problèmes ne sont pas juxtaposés, ils sont interconnectés. Par exemple, les personnes vivant avec un trouble bipolaire ont deux fois plus de risque de souffrir de douleur chronique que la population générale (Nicholl et al., 2014). Ces personnes sont aussi plus à risque d’exclusion sociale et professionnelle. D’ailleurs, les personnes touchées par cette double réalité contribuent à elles seules à des taux plus élevés d’absentéisme (être souvent en arrêt de travail) et de présentéisme (être au travail mais avec une efficacité diminuée). Malgré cela, comme le souligne Bhatt et al., « la douleur n’est pas normalement évaluée chez les personnes ayant des troubles de santé mentale », et l’inverse est aussi vrai : de nombreuses personnes souffrant de douleur chronique vivent avec une détresse psychologique non diagnostiquée, non reconnue… et donc non traitée. Quand la douleur et le stress deviennent nuisibles Mais que se passe-t-il lorsque ces réactions surviennent trop souvent ou persistent ? Au départ, la douleur nous aide à éviter le danger. Mais lorsque la douleur devient chronique, elle perd son rôle protecteur et devient un problème en soi. Imaginez un peu : la douleur qui ne cesse de revenir, même sans raison apparente, finit par envahir notre quotidien. Elle peut entraîner une fatigue intense, des troubles du sommeil, et nuire à notre humeur. Le stress, lui, peut également devenir néfaste. Si un stress aigu peut nous motiver à affronter une situation difficile, un stress prolongé peut perturber notre santé physique et mentale. Il affaiblit notre système immunitaire, provoque de l'anxiété, et peut mener à des problèmes de concentration ou de dépression. Le stress chronique est un véritable piège : il transforme un mécanisme de survie en un fardeau permanent. Quand on ne traite qu’un côté de l’équation En ignorant une des deux dimensions — mentale ou physique —, on risque des échecs thérapeutiques répétés. Un plan d’intervention qui mise uniquement sur l’activité physique, sans tenir compte d’un état dépressif, peut être mal reçu ou difficile à suivre. À l’inverse, une thérapie psychologique qui néglige une douleur persistante et invalidante peut sembler déconnectée de la réalité vécue par la personne. Ce constat peut sembler décourageant, mais il ouvre aussi la voie à des solutions. Des pistes pour sortir du cercle vicieux Briser la spirale entre douleur et santé mentale n’est pas simple, mais c’est possible. Et surtout : ce n’est pas qu’une affaire de volonté individuelle. C’est un défi collectif, clinique et sociétal. Voici quelques leviers concrets qui peuvent faire une réelle différence. 1. Penser en termes d’interactions, pas de compartiments La première étape est de reconnaître explicitement le lien entre douleur et santé mentale. Cela veut dire former les professionnels de la santé à poser les bonnes questions, à aborder les sujets sensibles sans jugement, et à utiliser des outils qui tiennent compte de l’ensemble de la personne. Par exemple, des outils à valeur pronostique qui permettent aux cliniciens en réadaptation d’identifier les facteurs biopsychosociaux qui influencent le rétablissement, y compris l’humeur, la motivation, la peur du mouvement ou le soutien social. (Tousignant-Laflamme et al., 2023) 2. Favoriser les soins intégrés et interdisciplinaires Les soins les plus efficaces sont souvent ceux qui réunissent plusieurs perspectives : la physiothérapie, la psychologie, la médecine, le travail social, etc. Ensemble, ces approches permettent d’intervenir à la fois sur le corps, le vécu émotionnel et le contexte de vie. C’est ce qu’on appelle l’approche biopsychosociale, qui vise à comprendre comment ces trois sphères interagissent chez chaque personne. Elle est particulièrement pertinente pour les gens vivant avec une douleur chronique, car leur situation ne se résume ni à une blessure, ni à un trouble mental isolé. 3. Encourager des stratégies concrètes et accessibles Des interventions simples peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être, surtout lorsqu’elles sont accompagnées et personnalisées : Exercice physique graduel et adapté Programmes de conscience corporelle (yoga, Tai Chi, respiration) Activités de relaxation ou de pleine conscience Thérapies cognitivo-comportementales pour mieux gérer la douleur et les émotions Éducation sur la douleur , pour démystifier et reprendre du pouvoir d’agir Ces approches sont encore sous-utilisées, souvent à cause du manque de formation ou de ressources, mais elles sont soutenues par la littérature scientifique. 4. Lutter activement contre la stigmatisation Trop souvent, les personnes vivant avec des douleurs chroniques ou des troubles psychologiques se sentent jugées, ignorées ou banalisées. Cette stigmatisation empêche de demander de l’aide ou d’avoir accès à des soins adéquats. (Roughan et al., 2021) Des campagnes de sensibilisation, des formations pour les intervenants et des témoignages de personnes vivant ces réalités peuvent briser l’isolement et favoriser une culture de soins plus humaine. 5. Reconnaître l’importance des rôles sociaux et du travail Le travail n’est pas qu’un moyen de gagner sa vie : il contribue à l’identité, à l’estime de soi et au lien social. Bhatt et al. rappellent que de bonnes conditions de travail peuvent avoir un effet protecteur sur la santé mentale, même en présence de douleur. Cela suppose de soutenir le retour progressif au travail, d’adapter les tâches si nécessaire, et de valoriser les autres rôles sociaux de la personne (parent, proche aidant, bénévole…). (Bhatt et al., 2024) Un regard plus large, une réponse plus humaine La douleur chronique n’est pas qu’un symptôme physique. Et la détresse psychologique ne se soigne pas uniquement par la parole. Ce sont des réalités complexes, enracinées dans le vécu, le corps, le contexte de vie. Vouloir traiter l’un sans l’autre, c’est risquer d’échouer. Mais reconnaître leur interaction, c’est ouvrir la porte à des soins plus complets, plus justes, plus efficaces. Références: · Bhatt, K., Palomares, A. C., Jutila, L., Rohde, I., Forget, P., & Societal Impact of Pain Platform (SIP). (2024). The pain and mental health comorbidity. Epidemiology and Psychiatric Sciences, 33, e46. https://doi.org/10.1017/S204579602400057X · Nicholl, B. I., Mackay, D., Cullen, B., Martin, D. J., Ul-Haq, Z., Mair, F. S., Evans, J., McIntosh, A. M., Gallagher, J., Roberts, B., Deary, I. J., Pell, J. P., & Smith, D. J. (2014). Chronic multisite pain in major depression and bipolar disorder : Cross-sectional study of 149,611 participants in UK Biobank. BMC Psychiatry, 14, 350. https://doi.org/10.1186/s12888-014-0350-4 · Roughan, W. H., Campos, A. I., García-Marín, L. M., Cuéllar-Partida, G., Lupton, M. K., Hickie, I. B., Medland, S. E., Wray, N. R., Byrne, E. M., Ngo, T. T., Martin, N. G., & Rentería, M. E. (2021). Comorbid Chronic Pain and Depression : Shared Risk Factors and Differential Antidepressant Effectiveness. Frontiers in Psychiatry, 12, 643609. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2021.643609 · Tousignant-Laflamme, Y., Houle, C., Longtin, C., Gérard, T., Lagueux, E., Perreault, K., Beaudry, H., Tétreault, P., Blanchette, M.-A., & Décary, S. (2023). Prognostic factors specific to work-related musculoskeletal disorders : An overview of recent systematic reviews. Musculoskeletal Science and Practice, 66, 102825. https://doi.org/10.1016/j.msksp.2023.102825
par Hélène Lamoureux 30 mai 2025
La douleur et le stress: deux alliés pouvant devenir des ennemis
par Annie Bélanger 30 avril 2025
La réadaptation après une blessure ou une chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA) peut représenter un défi majeur pour les professionnels de la santé, qui doivent aider les patients à restaurer rapidement la force musculaire et la fonction du genou.
par Annie Bélanger, T.Phys., Denis Pelletier, Fellow P.T. (O.P.P.Q), M.Sc. 8 juillet 2024
La douleur persistante peut être difficile à traiter. Parmi les nombreuses stratégies de traitement de la douleur non pharmacologiques, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) est l’une des modalités les plus appliquées.
Électrothérapie Employés
par Natalie Dzepina 3 juin 2024
Des millions de Canadiens souffrent de douleur, avec environ 1 personne sur 5 touchée par la douleur persistante. En 2018, l'absentéisme au Québec représentait 7 % du temps de travail, coûtant entre 16 et 17 milliards de dollars aux entreprises.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Vous souffrez de douleur au bas du dos? Les douleurs lombaires, aussi connues sous le nom de lombalgies, sont un problème musculosquelettique courant et récurrent tout au long de la vie.  En effet, jusqu'à 84 % des individus pourraient connaître une douleur lombaire, et environ 55 % auront au moins 10 épisodes douloureux au cours de leur vie.
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 27 mai 2024
Les troubles musculosquelettiques constituent une préoccupation majeure de santé publique, affectant significativement la qualité de vie des individus et générant des coûts considérables pour le système de santé. (Collette et al., 2013)
rééducation pelvienne
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 13 mars 2024
Face à la complexité et la diversité des troubles du plancher pelvien, affectant jusqu'à 47% des femmes globalement, la recherche de solutions efficaces est primordiale. Ces affections, souvent sous-diagnostiquées, ont un impact profond sur la qualité de vie, entravant le bien-être physique et mental, et peuvent mener à l'isolement social. Cet article explore des approches novatrices pour la rééducation pelvienne, en mettant un accent particulier sur l'application de l'électrothérapie à domicile. En intégrant des méthodes innovantes comme l'électrothérapie fonctionnelle, nous visons à améliorer l'accès aux soins et à offrir des stratégies personnalisées répondant aux besoins uniques de chaque femme, tout en soulignant l'importance d'une collaboration étroite entre les patientes et les professionnels de la santé pour optimiser les résultats de la rééducation pelvipérinéale.
par Natalie Dzepina 12 mars 2024
Le présentéisme, un terme encore méconnu de certains dirigeants et professionnels des ressources humaines, représente pourtant une problématique coûteuse pour les entreprises de toutes tailles. Cet article vise à démystifier ce concept, à en expliquer les coûts associés pour les organisations et à souligner l'importance d'adopter des solutions efficaces pour y remédier.
incontinence urinaire
par Annie Bélanger T.Phys., DESS en pratique de la réadaptation 11 mars 2024
Cet article explore l'incontinence urinaire post-accouchement, un problème fréquent mais souvent tabou parmi les femmes actives. Malgré l'efficacité relative des exercices de Kegel, plusieurs femmes ne les réalisent pas correctement, ce qui peut aggraver la situation. La consultation d'un professionnel en physiothérapie pelvienne est cruciale pour une rééducation adéquate. Cet article met également en lumière comment l'électrothérapie à domicile, en complément de la rééducation professionnelle, peut offrir une solution innovante pour améliorer la qualité de vie des femmes confrontées à ce défi, soulignant l'importance d'une approche bien guidée et personnalisée.